Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Deux femmes d'ici parmi l'équipe féminine

durée 00h00
5 septembre 2014
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Fadwa Lapierre

Cyclisme. Le 20 septembre, 200 femmes enfourcheront leur vélo en même temps pour parcourir 105 km au profit de l'Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC) de l'Université de Montréal. Nathalie Dionne, de Rougemont, et Josée Perron, de Chambly, seront parmi ces «roses» qui forment l'équipe féminine des Défis du Parc de la Mauricie.

Cette année, l'événement en sera à sa troisième édition et Nathalie Dionne franchira le parcours qui les attend pour une troisième fois. «Je fais partie de la première mouture de l'équipe féminine», souligne-t-elle. «Je me suis inscrite il y a trois ans un peu sur un coup de tête. J'avais fait un retour aux études et je trouvais qu'une remise en forme serait un bon cadeau à me faire. J'ai décidé de penser à moi et de m'embarquer dans le défi.»

Josée Perron participera quant à elle pour la toute première fois aux Défis du parc de la Mauricie. Elle a été séduite par l'événement quand elle a vu l'une de ses amies y prendre part, l'an dernier. «Toutes les deux, nous ne sommes pas de grandes compétitrices. Nous faisons de l'aérobie, de la danse, de la zumba, mais à part ça, nous ne sommes pas des sportives. Je l'ai vue progresser et j'ai vu qu'elle aimait beaucoup ça. Je me suis dit que moi aussi, je serais capable», raconte-t-elle.

Entraînement et encadrement

Depuis janvier, les roses s'entraînent activement eu vue de leur défi. Une fois par mois, elles se réunissent au Parc de la Mauricie pour une sortie préparatoire. Cet hiver, elles ont pris part à des marches nordiques et des entraînements de raquette et de ski de fond.

Aux activités hivernales ont ensuite succédé, en avril, les sorties à vélo. Depuis que la température le permet, les cyclistes s'entraînent de trois à quatre fois par semaine. «Même quand il pleut, il faut se motiver à y aller», lance Josée Perron.

C'est un peu le rôle de Nathalie Dionne de motiver les troupes, puisqu'elle fait partie des mentores-encadreuses. «Quand on fait des entraînements, mon rôle est d'être présente, de partir avec un groupe. C'est plus motivant de partir en gang, estime-t-elle. La première année, je me suis retrouvée seule à rouler pendant le défi. Je parlais aux oiseaux pour me motiver. C'est plus intéressant en équipe.»

Les cyclistes ont accès à de l'encadrement et du soutien. Tous les mois, elles reçoivent un plan d'entraînement précis, en plus de recevoir des conseils nutritionnels et techniques ainsi que des invitations à différentes conférences lors des sorties de groupe. Elles sont également accompagnées dans leur défi par l'ex-cycliste professionnelle Marie-Josée Gervais et par la docteure Chantal Guimont.

«C'est un grand défi chaque fois. Il y a 44 côtes sur le parcours, c'est très mental et je sais que ça va être difficile. Mais j'espère terminer sans être fatiguée. Je veux qu'il me reste de l'énergie à la fin», confie Nathalie Dionne.

Josée Perron compte y aller une étape à la fois. «Je vais y arriver. On fait ça pour la cause et les gens qui vont nous encourager vont être des éléments de motivation. Je devrais faire les 105 km en cinq heures et demie ou six heures», envisage-t-elle.

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


8 février 2024

L'activité physique ne compense pas les méfaits des boissons sucrées sur le cœur

Même la pratique hebdomadaire recommandée de 150 minutes d’activité physique ne suffit pas à compenser les risques de maladies cardiovasculaires associés à la consommation de boissons sucrées, prévient une nouvelle étude menée par l'École de santé publique T. H. Chan de l'Université Harvard à laquelle a participé un chercheur de l'Université ...

5 février 2024

Bienvenue à l'ère du "cardio douillet"

La polarisation politique. Les luttes économiques. Les inégalités. Les changements climatiques. Les guerres. Dans un monde souvent meurtri, il est difficile de blâmer les gens de chercher des moyens de se calmer. Des couvertures lestées aux romans policiers «douillets», en passant par des restaurants entiers et des livres de cuisine basés sur les ...

2 octobre 2023

L'intérêt pour le sport féminin doit encore être développé au Québec, selon une étude

Même si la majorité des Québécois disent reconnaître l’importance du sport féminin, ils considèrent qu’il n’est pas suffisamment représenté dans les médias, et encore une faible partie de la population regarde des matchs disputés par des femmes : c’est ce que démontre une étude diffusée par l’Observatoire international en management du sport de ...