Services de garde en millieu familial: les négociations sont au point mort
Environ 2 600 responsables de services de garde en milieu familial (RSG) de la Montérégie ont déclenché un arrêt de travail d’une journée aujourd’hui pour mettre de la pression sur la ministre de la Famille, Francine Charbonneau.
Les manifestantes ont débuté leur trajet à 13h. Elles ont fait l'aller-retour entre l’Érablière Rossignol à Sainte-Julie et le viaduc de l’autoroute 20.
Les RSG veulent que Mme Charbonneau « donne des mandats clairs à son porte-parole pour arriver à un règlement satisfaisant dans la présente négociation » peut-on lire dans leur communiqué.
Après un an de pourparlers, elles souhaitent ardemment en arriver à une entente sur les heures travaillées. Rappelons que leurs exigences sont de 50h reconnues de travail au lieu de 35. Les manifestantes demandent aussi un salaire comparable à celui des éducatrices en Centre de la petite enfance.
Quant au gouvernement, sa dernière offre remonte à la mi-septembre. « Au lieu de donner 70 % de leur salaire aux RSG pendant leurs vacances, Mme Charbonneau a offert 78 %. Elle ne reconnaissait pas d'heures de plus », a mentionné la conseillère en communication de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ), Kathy Gibson.
Pour sa part, la ministre Charbonneau a soutenu qu’il n’y aurait pas de pourparlers tant qu’il y aura des manifestations. La rencontre d’aujourd’hui a été annulée en raison de la grève. De plus, Mme Charbonneau a invité les RSG à se rasseoir à la table de négociation toute la semaine, même si ces dernières affirment ne jamais l’avoir quittée.
Les RSG de la FIPEQ-CSQ poursuivront donc leur mobilisation nationale lundi prochain, le 20 octobre 2014.
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