L'épreuve uniforme de français est maintenue
Sur proposition du député de Chambly Jean-François Roberge, l’Assemblée nationale, a, mercredi 29 octobre, adopté une motion exigeant que le gouvernement maintienne l’épreuve de français obligatoire comme condition d’obtention d’un diplôme collégial.
Rappelons que suite au dépôt de rapport Demers sur l’offre de la formation collégiale, qui suggère une abolition de cette épreuve, le ministre de l’Éducation, Yves Bolduc, avait laissé entendre qu’il était ouvert à une telle mesure.
Une éventualité jugée inacceptable par M. Roberge, porte-parole de sa formation en matière d’Éducation et d’Enseignement supérieur. La semaine dernière durant la période de questions, celui-ci avait d’ailleurs apparenté cette possibilité à «du nivellement par le bas à l’état pur».
Le député de Chambly est revenu à la charge hier, sommant le ministre de l’Éducation de s’engager à maintenir l’épreuve, ce que celui-ci a soigneusement évité de faire. «Il y a toute une nuance entre aider des élèves à réussir et les soustraire à un examen […] j'ai l'impression qu'avec la méthode Bolduc c'est passer go, réclamer un diplôme», a assené M. Roberge.
Devant la situation, M. Roberge a déposé à l’Assemblée une motion demandant «que l’Assemblée nationale exige du ministre de l’Enseignement supérieur le maintien de la réussite de l’épreuve uniforme de français au Cégep comme condition d’obtention d’un diplôme collégial pour tous les étudiants, considérant que certains d’entre eux auront droit à des mesures de différenciation et à des outils de support technologique supplémentaires adaptés.» Celle-ci, appuyée par la député de Joliette, Véronique Hivon, a été adoptée sans débat.
SOURCE: communiqué
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.