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« Nous allons devenir le “Google” du chocolat » — Dominique Brown

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15 mai 2015
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Gabriel Gignac
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Par Gabriel Gignac, Journaliste

Si aujourd'hui personne ne doute de l'homme d'affaires derrière Chocolats favoris, Dominique Brown, sachez que celui-ci ne l'a pas toujours eu facile et a dû croire en lui alors que certains n'y croyaient pas.

Brown a toujours voulu se lancer en affaires et celui-ci a tenté de travailler le plus rapidement possible pour pouvoir lancer son entreprise de jeux vidéo. « J'ai fait une technique en informatique et mon parcours scolaire a été écourté. Je coulais pratiquement tous mes cours et le Cégep m'a envoyé une lettre pour dire d'arrêter de me présenter à l'école. Je n'étais pas sur le party, je ne faisais qu'étudier ce qui allait devenir mon métier plus tard et non ce que j'apprenais à l'école. J'étudiais sur le tas avec ce qu'on appelle Internet, car le cours que je voulais n'existait pas encore. Je n'ai pas de diplôme, mais je ne me débrouille pas trop mal, je crois », rigole-t-il.

Est-ce que celui-ci a été découragé par certaines personnes à la suite de ce renvoi de l'école ? « Il y en a toujours eu qui ne croyaient pas en moi, que ce soit avec l'école, Beenox ou même avec Chocolats favoris au début. Il y en a surement encore. L'important est de croire en son projet et en soi », mentionne Brown.

Ce dernier a fondé Beenox et il explique que le financement a été dur à obtenir. « Je peux comprendre, remarquez. J'étais très jeune et c'était ambitieux comme projet, mais j'ai fini par l'avoir. Par la suite, les projets ne marchaient pas comme prévu malheureusement. J'étais au bord du gouffre et finalement j'ai décidé qu'on allait faire de la conversion de jeux vidéo. Cette idée est devenue un gros succès qui a fait croitre l'entreprise de 6 à 30 employés », déclare-t-il. L'achat de l'entreprise en 2005 par le géant Activision a toutefois transformé l'entreprise. « Au début, c'était encore de la conversion de jeux, mais nous avons également créé des jeux. Nous avons fait notre premier jeu “Bee Movie” en 2007. Toutefois, celui dont je suis le plus fier est “Spider-man Shattered Dimensions”. C'est un jeu unique selon moi », affirme M. Brown.

L'homme d'affaires a quitté l'entreprise en 2012 et avoue que la décision a été facile à prendre, mais que le départ de Beenox s’est fait difficilement. « En 2010, nous avions accompli tout ce que l'on pouvait faire. J'ai accepté de renouveler mon contrat pour deux ans, mais je ne voyais aucune croissance. J'ai annoncé à Activision que je ne reviendrais pas, mais quitter mon bébé a été difficile. Toutefois, je ne me suis jamais demandé si j'avais fait le bon choix », raconte l'homme de 36 ans.

Son arrivée chez Chocolats favoris a été prévue avant son départ chez Beenox, mais M. Brown ne savait pas ce qu'il allait faire avec l'entreprise. « J'avais une clause de non-concurrence et je voulais travailler. Il m'est apparu évident que je travaillerais pour ma nouvelle entreprise. Nous avons lancé un nouveau concept, un nouveau logo ainsi qu'un produit de fondue au chocolat. Nous avons doublé le chiffre d'affaires en un an. Je savais que j'avais fait le bon choix », mentionne le sympathique personnage.

Sa plus grande fierté dans le monde des affaires est de créer des emplois. L'homme rêve maintenant à une entreprise internationale. « La force d'une entreprise, c'est l'équipe. Ce sont eux qui font la différence et je crois que j'ai la bonne formation pour avancer très loin. J'ai également le désir d'innover, c'est quelque chose que j'ai acquis dans le domaine des jeux vidéo. Nous sommes sur une lancée et si certains ne croient pas en moi, ce n'est pas grave, car je crois en moi et en mon projet. Nous allons devenir le “Google” du chocolat », conclut-il.

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