Les députés péquistes dénoncent la lenteur du gouvernement libéral
Marie Bouillé, députée d'Iberville, et Dave Turcotte, député de Saint-Jean, trouvent que beaucoup trop de temps s'est écoulé avant que le ministre des Affaires municipales ne dépose un projet de décret relatif à la création d'une zone d'intervention spéciale sur les territoires touchés par les inondations. Les députés réclament des modifications au décret afin d'accélérer le processus et venir en aide le plus rapidement possible auprès d'un plus grand nombre de sinistrés.
« Il y a encore des gens qui vivent dans des roulottes. Ils n'auront pas le temps de se reconstruire ou d'apporter des rénovations avant le gel. Il faut accélérer le rythme et assouplir certains points. Il faut également convoquer des assemblées publiques pour mieux informer les sinistrés », a affirmé d'entrée de jeu Dave Turcotte. Le député se questionne aussi sur les avantages de donner le pouvoir aux MRC : « En donnant le pouvoir aux MRC d'appliquer le décret, le gouvernement vient ajouter de la bureaucratie là où ce n'est pas nécessaire. Les villes sont habiletés à donner des permis de construction, elles ont l'expérience, pourquoi passer par un autre palier de gouvernement, ça va étirer inutilement le temps. »
« Puis, pourquoi le gouvernement ne permet-il pas aux propriétaires de résidences secondaires de se reconstruire. En plus de ne rien leur verser financièrement, il refuse tout simplement de leur donner le permis de reconstruction. Dans ma région, c'est une grande partie de l'activité économique qui est dépendante des occupants de ces résidences secondaires », a souligné Marie Bouillé. Elle déplore également l'absence de mention des commerces. « Qu'adviendra-t-il des terrains de camping, des marinas ou des restaurants qui ont été inondés? »
« Les citoyens peuvent s'assurer que nous suivrons de près l'adoption du décret dans les prochaines semaines par le gouvernement. Nous voulons que le gouvernement retienne les points majeurs qui ont été soulevés lors des consultations publiques. Elles ont permis à la population de s'exprimer. Des modifications doivent s'en suivre », ont conclu les députés. (Source : bureau de la députée Marie Bouillé)
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