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«Où étaient les députés montérégiens du PLQ et du PQ?» -Jean-François Roberge

Nouvelle taxe pour les automobilistes des banlieues de Montréal adoptée

durée 09h52
25 mai 2016
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Par Salle des nouvelles

À l’issue du vote sur l’adoption de la loi 76, qui visait à réformer la gouvernance du transport en commun dans la grande région métropolitaine de Montréal, le député de Chambly Jean-François Roberge s’est dit déçu que les élus montérégiens du Parti Libéral du Québec et du Parti Québécois aient voté en faveur de celui-ci. «Ce projet de loi est une attaque envers les contribuables de la Montérégie, c’est à peine croyable» de dire le député.
 
Rappelons que malgré les nombreux avertissements lancés par le porte-parole caquiste en matière de transports, Claude Surprenant, le gouvernement Couillard a choisi la ligne dure et a infligé à plus d’un million d’automobilistes du 450 l’imposition d’une nouvelle taxe minimale de 45 $ sur l’immatriculation contre leur gré. Cette contribution, qui s’ajoute ainsi aux 30 $ déjà exigés sur l’immatriculation, représente une augmentation de 150 % de la facture actuelle des résidents des banlieues de Montréal.
 
Fait plus surprenant cependant, lors du vote sur l’adoption de celui-ci, les députés du Parti Québécois ont également apporté leur soutien au projet de loi. «L’adoption de la loi 76 vient officialiser une hausse des frais d’immatriculation de 150% pour les citoyens de la Montérégie. Comment peut-on voter en faveur d’une telle loi et prétendre défendre les intérêts de ses concitoyens?» s’interroge le député.
 
Lors du dépôt du projet de loi en février dernier, rappelle M. Roberge, la CAQ avait tiré la sonnette d’alarme et avait mis en ligne une pétition réclamant le retrait immédiat de cette nouvelle taxe, signée depuis par de nombreux citoyens.  «Encore une fois, la CAQ a été la seule formation politique à se porter à la défense de la Montérégie, qui est la grande négligée sous l’actuel gouvernement libéral» soutient M. Roberge.
 
Son collègue et député de Groulx, Claude Surprenant, a lui aussi fustigé l’adoption de la loi 76. «Telle qu’adoptée, la loi 76 ouvre grande la porte à une nouvelle taxe libérale pour les gens des couronnes Nord et Sud de Montréal, sans pour autant bénéficier d’une meilleure offre de transport en commun. J’ai pourtant présenté, mardi dernier, une offre de la dernière chance au ministre pour que les municipalités qui ne souhaitent pas appliquer cette taxe sur leur territoire puissent le faire, mais il l’a rejeté. Si ce geste ne représente pas une négation de l’autonomie des municipalités, je ne sais pas ce que c’est! »

commentairesCommentaires

1

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  • NT
    Nadine Thouin
    temps Il y a 7 ans
    Les députés ne sont pas là tous simplement parce que les électeurs ne vont plus frapper à la porte de leurs député lorsqu'ils sont en désaccord ou qu'ils ont besoins d'aide. Dans plusieurs circonscriptions, les électeurs ne connaissent même pas l'emplacement du bureau de leur député. C'est malheureux, mais le découragement et l'absence de confiance a pris le dessus. Alors le député ne peut apporter de "bonne" raison à son chef afin de voter contre.

    Il y a aussi qu'il est difficile pour les citoyens de savoir le precessus des projets de loi. (Dépôt du projet de loi, combien de temps pour signifier son désaccord, comment le signifier etc)

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