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Réseau électrique métropolitain

Il faudra prévoir un prolongement jusqu’à la 35, selon Jean-François Roberge

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15 juin 2017
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Par Salle des nouvelles

Lors de l’étude du projet de loi 137 portant sur le réseau électrique métropolitain (REM), le député de Chambly a utilisé son temps de parole pour questionner le gouvernement à propos du prolongement du réseau jusqu’à l’intersection des autoroutes 10 et 35. Le député juge d’ailleurs ce prolongement «quasi inévitable» à moyen terme au regard de l’évolution démographique importante de la région et de la volonté d’encourager l’utilisation des services de transports en commun en Montérégie.
 
M. Roberge fait ainsi écho à la demande de plusieurs élus locaux, dont les maires de Chambly et Saint-Jean-sur-Richelieu, qui dans un mémoire commun, ont demandé un tel prolongement.  
 
Le député de Chambly a souligné au ministre des Transports que les coûts d’un refus du projet pourraient être très élevés. «Si le terminal est à Brossard, les gens de Chambly, Carignan, Saint-Jean-sur-Richelieu et Marieville se rendront fort probablement au terminal en voiture, ce qui créera un achalandage important sur l’autoroute 10. S’il faut élargir la 10 parce qu’on ne prolonge pas le REM, on ne sera pas plus avancés!», a souligné le député avec justesse.
 
Le député a également fait remarquer au ministre que l’importance de la croissance démographique de la région rendrait le projet inévitable.  Le ministre des Transports Laurent Lessard a lui-même reconnu, du bout des lèvres, que l’important développement de la région nécessiterait probablement, à terme, un tel prolongement.
 
Finalement, le député s’explique mal pourquoi le Parti Québécois s’oppose au projet emballant du REM. «Comment les péquistes peuvent-ils rejeter en bloc un tel projet? Je ne le sais pas. Tout en permettant aux gens de la Rive-Sud de se connecter au métro et de se rendre à l’aéroport, le REM allie transport collectif et électrification des transports. Le moins qu’on puisse dire, c’est que le PQ est dur à suivre depuis quelques années!», a conclu Jean-François Roberge

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