Le député Roberge juge inacceptable la proposition d'abolition de dizaines de postes à la CSP
Le député de Chambly Jean-François Roberge juge inacceptables les scénarios de coupures présentés par la Commission scolaire des Patriotes (CSP) aux syndicats du personnel de soutien et des professionnels, qui prévoient l’abolition de dizaines de postes de professionnels au sein de la commission scolaire.
Pour le député de Chambly, également porte-parole de sa formation politique en matière d’Éducation, l’abolition envisagée par la CSP de plusieurs postes d’éducateurs spécialisés, d’orthopédagogues, d’orthophonistes et de psychologues, notamment, se reflètera inévitablement sur la réussite scolaire des élèves de la région. «Pour avoir été enseignant au primaire pendant près de 17 ans, au sein de la CSP de surcroît, je connais l’importance qu’ont ces intervenants dans le cheminement scolaire de nos élèves», rappelle M. Roberge.
Selon lui, ces coupes toucheront avant tout les élèves déjà aux prises avec des difficultés d’apprentissage. «Ces ressources sont traditionnellement dédiées à l’accompagnement des élèves en difficulté, par exemple les enfants aux prises avec un trouble du spectre de l’autisme (TSA). En les retirant, on abandonne ces élèves à leur sort et on alourdit encore la tâche des enseignants», se désole M. Roberge. Celui-ci avait d’ailleurs effectué une sortie à l’Assemblée nationale en compagnie de la présidente d’Autisme Québec plus tôt cette année pour dénoncer le manque de ressources dédiées aux enfants autistes dans le réseau scolaire.
Le député se garde cependant de rejeter le blâme sur les dirigeants de la CSP. «Ils sont coincés par les décisions prises par le ministre de l’Éducation. Ce gouvernement manque cruellement de vision», souligne le député.
«Tous les acteurs de la région doivent se concerter pour faire reculer le gouvernement sur les coupures dans les services aux élèves. Je le fais à chaque semaine à l’Assemblée nationale, et plusieurs parents, enseignants et spécialistes le font également par le biais de lettres, de témoignages envoyés à mes bureaux et à ceux du ministre de l’Éducation», conclut M. Roberge.
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