Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Histoire derrière cette mesure restrictive

Le couvre-feu a fait son apparition pour la première fois au Canada en 1917

durée 12h00
10 janvier 2021
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante

Les Québécois doivent désormais se familiariser avec cette expression, car depuis hier, un couvre-feu est en vigueur pour le prochain mois partout au Québec. D’où vient l’origine de ce mot ou quelle est son histoire?

D’abord, un couvre-feu est une mesure mise en place par une instance gouvernementale qui interdit tout déplacement dans les rues généralement pendant la nuit. Or, le couvre-feu se tient de 20h à 5h.

Seuls les travailleurs essentiels, dont ceux des pharmacies, des transports en commun, les professionnels de la santé et autres pourront circuler.

Histoire

L’origine du mot couvre-feu reste incertaine. Cette pratique aurait débuté avant le Moyen-Âge en Europe afin d’imposer à la population d’éteindre les bougies et feux de foyer afin de limiter les incendies qui étaient très fréquents. Les cloches des églises sonnaient autour de 20h pour le rappeler aux gens.

Toutefois, au Canada, cette mesure restrictive fait son apparition pour la première fois en 1917 pendant la grippe espagnole. Il faut reconnaitre que cette pandémie avait tué, au pays, quelque 50 000 personnes, dont 14 000 au Québec. À l'échelle planétaire, le bilan faisait état de 50 millions de victimes. Les consignes étaient sensiblement les mêmes. Pratiquement tout était fermé. Cependant, il n’y avait pas de restrictions quant à l’heure de la journée.

Lors de la Deuxième guerre mondiale en 1941, il y avait des couvre-feux, mais partiels. Ceux-ci consistaient en un exercice appelé Black-out pour se préparer à la menace de bombardements aériens des Allemands.

Lorsque les sirènes des casernes de pompier retentissaient autour des 22h, les gens devaient se cacher dans leurs maisons ou autre abri lumières éteintes, et ce aussi pour les voitures qui devaient se ranger en bordure de rue. Dix minutes plus tard, une deuxième sirène annonçait la fermeture des réverbères dans les rues. Après 15 minutes, les cloches des églises signalaient la fin de l’exercice. Néanmoins, des villes comme Montréal et Trois-Rivières avaient fait fi de tels entraînements.

Pendant cette période, des couvre-feux touchant seulement les jeunes étaient aussi en vigueur dans certaines villes de la province afin de limiter la délinquance montante de ces derniers.

Ce type de directive rappelle celle de l’ex-maire d’Huntingdon, Stéphane Gendron, en 2004 qui avait finalement cédé devant la Charte des droits et libertés. La proposition visait les jeunes de 16 ans et plus. Ils risquaient une amende de 100$ s’ils se déplaçaient à l’extérieur de 22h30 à 6h00.

Le couvre-feu de M. Legault y va plus sévèrement que la municipalité avec des contraventions de 1000$ à 6000$ pour éviter les rassemblements en soirée et ainsi la transmission du coronavirus.

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


durée Hier 12h00

Plafond pour le secteur fossile: les jeunes semblent moins pressés que les vieux

Un nouveau sondage Léger montre sans surprise que les électeurs conservateurs du Québec sont moins enclins que ceux des autres partis à appuyer des politiques de réduction de gaz à effet de serre de l’industrie pétrolière. Ce qui peut toutefois étonner, dans ce coup de sonde, c’est que les jeunes semblent moins pressés que les plus vieux à voir le ...

23 avril 2024

Québec annonce de l'aide pour les locataires quelques mois avant le 1er juillet

À l'approche de la date fatidique du 1er juillet, le gouvernement Legault déploie de nouvelles mesures pour venir en aide aux locataires qui peinent à trouver un toit. La ministre de l'Habitation, France-Élaine Duranceau, a annoncé mardi que Québec fournirait 7,8 millions $ aux municipalités et aux offices d'habitation des différentes ...

23 avril 2024

L'hospitalisation à domicile sera rendue disponible dans cinq hôpitaux de plus

Québec déploiera l'offre de service d'hospitalisation à domicile dans cinq hôpitaux de plus dans les prochains mois, poursuivant la mise en place de cette mesure qui vise à permettre aux patients de continuer leur traitement à la maison tout en demeurant sous la supervision d'une équipe médicale. La ministre déléguée à la Santé, Sonia Bélanger, a ...