Découvrez Gaby Bernier, la Coco Chanel du Québec
Par Yves Bélanger
L'histoire du Québec est marquée de grands personnages qui, malheureusement, ont sombré dans l'oubli. L'écrivaine Pauline Gill nous a fait connaître quelques-unes de ces héroïnes. Cette semaine, elle lance le premier tome d'une nouvelle trilogie consacrée à l'histoire de Gaby Bernier, une femme originaire de Chambly qui a connu au début du 20e siècle une carrière exceptionnelle dans le monde de la haute couture montréalaise.
En entrevue avec le Chambly Express.ca, Pauline Gill ne cache pas son excitation à l'idée de présenter sa nouvelle héroïne aux lecteurs. « Gaby est un bel exemple de femme qui, malgré un passé difficile, a réussi avec à relever des défis avec brio. C'était une femme qui avait de l'audace et une grande confiance en elle. Un bel exemple de résilience. »
C'est en consultant le site Internet du Collège Marie-Victorin, où elle a déjà enseigné, que Pauline Gill a découvert Gaby Bernier. « L'établissement a ouvert un pavillon de la mode au nom de cette bâtisseuse québécoise. Intriguée sur le passé de cette femme, j'ai fait des recherches et je suis tombée en amour avec son histoire. »
Un des aspects de la personnalité qui touche le plus l'auteure est le goût que cette femme avait pour le bonheur et le fait que malgré les épreuves de la vie, elle a toujours persévéré. « C'est une femme qui avait beaucoup de points en commun avec Coco Chanel. La différence, c'est toutefois que Gaby Bernier n'a jamais, elle, renié ses origines modestes. »
Le premier tome de la trilogie se déroule de 1901 à 1927. On y découvre la jeunesse de Gaby Bernier et ses débuts dans le milieu de la mode. Le roman est constitué de trois dimensions. Au travers des extraits fictifs du journal de l'héroïne, on découvre le récit de sa vie ainsi que des révélations de sa sœur Éva. « C'est une biographie romancée de cette femme qui m'a beaucoup inspiré. »
Un jour au grand écran ?
Quand on questionne Pauline Gill sur la possibilité qu'un jour un des personnages de ses romans puisse être portés au grand écran, elle s'empresse de dire que cela représente un ses grands rêves. «Il y a quelques années, le scénario de mon roman La cordonnière, a été présenté à trois producteurs qui étaient emballés. Toutefois, la SODEC n'a jamais accordé les budgets prétextant que la production de films historiques était trop coûteuse. »
L'écrivaine ne désespère toutefois pas de voir un jour une ses héroïnes prendre vie sur les écrans. « D'ailleurs, Gaby serait une excellente histoire pour un film ou une série télévisée. Je continue donc d'espérer qu'un tel projet se réalise », conclut-elle.
3 commentaires
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La Sodec devrait utiliser ses budgets pour ce genre de film ou de série TV au lieu quelquefois de financer des films insignifiants!!!
Quel grand plaisir de vous lire.