Les grèves pour l'université
Comme pour plusieurs d’entre vous, l’école est un lieu central du cheminement d’une personne.
Qu’aimons-nous dans la vie ? Quel est notre passe-temps préféré ? Mais la grande question que l’on se pose est ce que l’on veut faire comme travail plus tard. Pour résoudre cette question, il a plusieurs solutions. On peut aller voir l’orienteur de l’école, demander conseil à nos parents ou en parler à nos amis.
Lorsqu’on se connaît suffisamment et qu’on l’on a fait notre choix, là il est le temps de choisir notre cégep pour ensuite allez, peut-être, à l’Université. Depuis quelque temps, plusieurs grèves font rage dans les établissements collégiaux et universitaires de notre province.
Ces grèves sont causées par l’augmentation des droits de scolarité. En autres mots, pour aller au à l’Université, ça va couter plus cher. Plusieurs étudiants sont contre l’augmentation des frais de scolarité, d’autres sont indécis ou indifférents. Il y en a aussi qui sont en faveur de l’augmentation des frais de scolarité. Par ma part, je me sens entièrement touché par la hausse des frais d’études et même si ça ne vous touche pas entièrement pour le moment, nous allons payer ces augmentations dans les années futures.
Le gouvernement prévoit augmenter les frais annuels de 325 $ par année à partir de l’année scolaire 2012-2013 et ce, jusqu’en 2016-2017. Donc une augmentation totale de 1625 $. Cela fait un trou dans un portefeuille! « En augmentant les frais, on empêchera certaines familles d’envoyer leurs enfants à l’université », déclare Léo Bureau-Thériault, président de la Fédération étudiante collégiale du Québec.
C’est vrai, car une famille dans la classe moyenne qui paye déjà des taxes à n’en plus finir ne trouvera pas nécessairement 1625 $ de plus d’un seul coup pour payer l’université à leurs enfants. Imaginons l’étudiant qui doit payer lui-même son entrée à l’université…
Quant aux étudiants qui font des techniques (3 ans de CÉGEP avant d’entrer sur le marché du travail, alors pas besoin d’aller à l'université), ils n’ont rien à craindre de l’augmentation des frais de scolarité.
Je crois que la hausse des frais de scolarité est un sujet délicat. Mais l’important c’est d’être avisé et d’en débattre dans le respect des diverses opinions sur le sujet. La démocratie, le débat intelligent ne se nourrissent pas d’invectives et d’intimidations.
Emmanuelle Côté
5e secondaire
École Mgr-Euclide-Théberge
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