Durant toute l'année, les joueuses de volleyball de l'équipe des Forts ont dû affronter au filet des compétitrices plus âgées. Malgré leur surclassement, les athlètes de l'école secondaire de Chambly ont bien tiré leur épingle du jeu !

Alors qu'elles auraient normalement dû jouer dans la catégorie benjamine (qui regroupe les étudiants deuxième secondaire), les sportives ont été classées dans la catégorie cadette (secondaire trois et quatre) parce que deux d'entre elles étaient de cet âge.

En étant plus jeunes que les autres, les joueuses ont terminé au quatrième rang sur une possibilité de huit dans le réseau du sport étudiant du Québec (R.S.E.Q.), un bel exploit pour leur entraîneuse, Sandra Boucher. « Elles sont toujours plus jeunes que les autres et réussissent bien, c'est ça le plus important. Elles ont un super esprit d'équipe, elles ne se chicanent jamais. Au secondaire, ce n'est pas toujours facile. Ici, elles ont un cercle d'amis. »

« C'est un sport d'équipe. Il faut que tout le monde se sente bien. Toutes les filles, on est unies »,  continue la joueuse Camille Dumont en précisant que les filles avaient toutes déjà joué ensemble au primaire.

Une motivation supplémentaire

Difficile de jumeler le sport et les études ? Pas pour les neuf membres de l'équipe de volleyball, pour qui le sport est une incitation supplémentaire à rester sur les bancs d'école.

« Le volleyball, c'est une motivation. J'ai hâte de retourner à l'école pour pratiquer ! », confie la capitaine de l'équipe, Cassandre Brunelle.

«  Le sport, c'est un relâchement entre les cours et les études. J'aime les pratiques. Je trip. J'ai hâte d'y aller avec la gang », explique Lydia Baltariu.

 « Je suis assise toute la journée, sans bouger. Aux pratiques, on peut se défouler », se réjouit Joanie Vallée.

Celles-ci ont d'ailleurs toutes signé le contrat qui les engage à respecter certaines valeurs.

« Je ne leur demande pas d'avoir une moyenne scolaire de 95 %, mais seulement de bien se comporter. Après tout, elles représentent l'école », conclut Stéphane Lefebvre, technicien en loisirs, en précisant que ses protégées respectaient toutes le fameux document.