Sauter à pieds joints dans l'activité physique
Par Myriam Tougas-Dumesnil
Vous êtes nostalgique lorsque vous entendez la chanson-thème de l'émission Skippy le kangourou ? Vous rêvez d'un nouveau modèle d'entraînement qui vous ferait retomber en enfance ? Alors enfilez vos bottes à ressorts et préparez-vous ! En janvier, les Kangoo Jumps font leur entrée à Carignan.
« Je suis tombée en amour avec ça. C'est amusant, facile à utiliser et sécuritaire ! » Lorsqu'elle parle des Kangoo Jumps, Jessica Desrosiers déborde d'enthousiasme. La fondatrice et propriétaire de Kangoo Club Québec s'efforce depuis maintenant deux ans de faire connaître aux Québécois cette méthode d'entraînement pour le moins inusitée, dont l'originalité provient de l'équipement utilisé.
Les « bottes trampolines », ou Kangoo Jumps, permettent de bouger tout en sautillant constamment. La personne qui les enfile mesure environ 15 cm de plus et doit supporter un poids supplémentaire de 5 lb, puisque chacune des bottes en pèse 2,5. « On s'adapte aux bottes en trente secondes et l'équilibre se trouve facilement. Les enfants de six ans sont capables d'en faire, autant que des personnes âgées. C'est beaucoup de cardio et ça augmente l'endurance », souligne Mme Desrosiers.
L'entraîneuse, qui était de passage à Carignan le 23 novembre, a vu son atelier d'initiation aux Kangoo Jumps afficher complet assez rapidement. « Les gens ont bien aimé. Je n'ai que des bons commentaires », s'enthousiasme-t-elle. En tout, une trentaine de personnes ont participé à l'activité, expérimentant les Kangoo Jumps lors d'un entraînement de groupe de style aérobique. « Ce que je remarque, c'est que même ceux qui ne s'entraînent pas habituellement ont le goût d'en faire, parce que c'est nouveau et on retombe vraiment en enfance en sautant tout le temps ! »
À l'origine, les Kangoo Jumps ont été créées par un physiothérapeute suisse, qui voulait en faire un outil de réadaptation. « Bouger avec les bottes permet de réduire de 80 % l'impact sur les articulations. Ça protège les hanches, les lombaires, le dos… C'est bon pour ceux qui ont des problèmes de genoux ou de chevilles. Maintenant, on s'en sert comme méthode d'entraînement », explique Jessica Desrosiers.
Cela fait à peine deux ans que le Québec a commencé à expérimenter les Kangoo Jumps, mais l'activité est de plus en plus populaire dans le monde. « J'étais en Floride, une fois, et j'ai vu un groupe de jeunes et de personnes âgées qui faisaient ça sur le bord de la plage. Ça m'a intriguée. J'ai fait mes recherches et j'ai fini par être le premier distributeur de bottes au Québec », raconte la fondatrice de Kangoo Club Québec.
Selon Jessica Desrosiers, seulement une vingtaine de professeurs sont qualifiés, à l'heure actuelle, pour donner des cours de Kangoo Jumps. « On donne des formations d'une fin de semaine, de deux à trois fois par année, pour ceux qui veulent devenir professeurs. Il suffit de s'inscrire via Kangoo Club Québec. Ensuite, ça prend beaucoup de pratique ! »
Aujourd'hui, Jessica Desrosiers donne une quinzaine de cours de Kangoo Jumps sur la Rive-Nord de Montréal. « Il va y en avoir de plus en plus sur la Rive-Sud. Ça prend de l'ampleur. Dès janvier, il va y avoir des sessions à Carignan et on devrait pouvoir donner un cours à Chambly bientôt », prévoit-elle. Les inscriptions pour la session d'hiver à Carignan se feront via la Ville.
1 commentaires
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.