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26 août 2014
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Par Annabelle Baillargeon

POLLUTION. Le Comité de concertation et de valorisation du bassin versant de la rivière Richelieu (COVABAR) estime que l’amélioration de l’état du Richelieu provient des efforts fournis par le milieu municipal et agricole.

En adoptant de meilleures habitudes, la pollution dans la rivière diminue. « Il reste encore beaucoup de travail à faire, mais je préfère voir le verre à moitié plein », soutient la responsable du plan directeur de l’eau, Chantale Chatelin.

Le COVABAR a pour mandat de concerter les différents acteurs du territoire pour encourager les citoyens à diminuer leur impact sur la qualité de l’eau. Ainsi, l’organisme produit un plan directeur de l’eau qui vise à dresser le portrait de la réalité sur le bassin versant et à en déterminer les problématiques principales. Le rapport propose ensuite des actions à entreprendre.

Selon Chantale Chatelin, la contamination par les nutriments de source agricole et municipale demeure le principal problème. Plus conscientisées, les villes ont mis en œuvre des stratégies pour économiser l’eau potable.

Des plantations en base riveraines pour prévenir le ruissellement et une couverture de sol pour éviter de le laisser à nu sont quelques exemples d’initiatives prises pour assurer une meilleure qualité de l’eau.

Le fruit des efforts des municipalités se transporte par le courant du Richelieu. Mme Chatelin attribue l’amélioration de la qualité des eaux à la collaboration entre les villes.

La responsabilité des embarcations

« C’est positif, ça prouve que le travail de sensibilisation est efficace. » Chantale Chatelin, COVABAR

La navigation joue également un rôle dans la problématique. « Les fins de semaine, la rivière a l’allure d’une ''autoroute à bateaux''. On souhaite permettre une meilleure conciliation des usages et arriver à contrôler la vitesse », indique Chantale Chatelin.

En fonction depuis le 9 juillet, la nouvelle patrouille nautique de la Régie intermunicipale de police Richelieu–Saint-Laurent prête main-forte au COVABAR. En règlementant la vitesse des plaisanciers et en diminuant la portée des vagues, leur intervention permet de diminuer l’effet de l’érosion créé par ces dernières. Les sédiments en suspension sont donc moins importants.

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