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L'identité de quatre des cinq victimes de la collision à Chapais est révélée

durée 17h39
22 mars 2024
La Presse Canadienne, 2024
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Par La Presse Canadienne, 2024

CHAPAIS, Qc — Le pasteur d'une église de la communauté crie de Waswanipi et d'autres personnes en route vers des rendez-vous médicaux jeudi sont au nombre des cinq victimes de la violente collision frontale survenue à Chapais, dans le Nord-du-Québec.

Quatre résidants de Waswanipi ont été tués dans cette tragédie qui a «dévasté» la petite communauté située à environ 140 km à l'ouest de Chibougamau, a déclaré la cheffe adjointe, Rhonda Oblin Cooper, en entrevue téléphonique vendredi.

Les quatre victimes de Waswanipi prenaient place à bord d'une fourgonnette qui est entrée en collision avec une camionnette, vers 13 h 15 jeudi, à la sortie de Chapais de la route 113, a indiqué la Sûreté du Québec (SQ). Le conducteur de la camionnette a également perdu la vie dans cette collision.

La SQ enquête toujours sur les circonstances de l'accident, mais elle indique que selon les informations préliminaires, la camionnette aurait dévié de sa voie pour aller percuter de plein fouet la fourgonnette, qui a ensuite pris feu.

La cheffe adjointe Oblin Cooper a déclaré vendredi que la fourgonnette appartenait au service de santé régional et amenait des patients à leurs rendez-vous médicaux au moment de la collision.

Le bureau de la cheffe de la communauté crie, Irene Neeposh, a identifié les victimes comme étant Abraham Ottereyes, le chauffeur de la fourgonnette, les patients Allan Etapp et Charlie Gull, ainsi que son épouse Cecile Gull.

M. Ottereyes était un vétéran chauffeur pour le service de santé régional et M. Etapp était pasteur dans une église locale, a déclaré Mme Oblin Cooper.

«Ça a un impact sur toute la communauté, a-t-elle déclaré. Nous sommes une si petite communauté que lorsque nous perdons quatre membres (…) de cette manière, de manière si tragique, ça met vraiment la communauté à rude épreuve.»

La communauté de Waswanipi a entamé vendredi quatre jours de deuil, qui comprendront des événements communautaires pour méditer sur la vie des victimes, précise Mme Oblin Cooper.

La Presse Canadienne