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La GRC publie une stratégie pour tirer des leçons de la tuerie de 2020 à Portapique

durée 09h57
27 mars 2024
La Presse Canadienne, 2024
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Par La Presse Canadienne, 2024

HALIFAX — La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a publié mercredi une stratégie qui, selon elle, garantira que des «changements sérieux et positifs» seront apportés à ses façons de faire en réponse aux recommandations de la commission d'enquête publique qui s'est penchée sur la fusillade de masse survenue en 2020 en Nouvelle-Écosse, lors de laquelle 22 personnes ont perdu la vie.

Le commissaire de la GRC, Mike Duheme, a publié une déclaration dans laquelle il a admis que la réponse du corps policier fédéral à d'autres examens externes de son travail menés au cours des 20 dernières années «n’a pas toujours été exhaustive».

Il a aussi reconnu que la GRC n'a pas toujours été transparente quant au travail qu'elle a accompli pour changer ses pratiques.

C’est pourquoi le corps policier fédéral a créé un nouveau secteur consacré à la réforme, à la reddition de comptes et au changement culturel — ce qui, selon lui, «démontre concrètement (sa) volonté de changement».

La nouvelle stratégie est publiée trois mois après le délai que s'était imposé le corps policier et près d'un an après la publication du rapport final de la commission d'enquête publique fédérale-provinciale.

La Commission des pertes massives s'est penchée sur la pire fusillade de masse de l'histoire moderne du Canada et a formulé 130 recommandations non contraignantes pour améliorer la sécurité publique, dont la plupart s'appliquent sous une forme ou une autre à la GRC.

«Les travaux de la Commission, ainsi que la tragédie elle-même, ont mis en évidence le besoin urgent d’améliorer notre façon de nous préparer aux situations de crise, d’intervenir à leur égard et d’en tirer des leçons afin d’assurer la sécurité des communautés», peut-on lire dans la nouvelle stratégie publiée mercredi par la GRC.

«Notre objectif est de nous assurer que la suite donnée au rapport final de la Commission aura une incidence durable sur notre organisation et sur les communautés que nous servons d’un océan à l’autre.»

La Presse Canadienne