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Le PLQ, QS et le PQ réclament à l'unisson une révision de la loi électorale

durée 12h19
4 mars 2024
La Presse Canadienne, 2024
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Temps de lecture   :  

2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2024

QUÉBEC — La carte électorale doit rester telle quelle en 2026, puis être revue pour les élections de 2030, clame à son tour le Parti québécois (PQ).

Lundi, le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon a emboîté le pas à Québec solidaire (QS) en appuyant formellement la démarche du Parti libéral du Québec (PLQ).

Opposés à ce que soient éliminées les circonscriptions de Gaspé et d'Anjou, les libéraux ont proposé, vendredi dernier, une pause dans le dossier du redécoupage électoral afin de revoir la loi.

«Après avoir entendu toutes les parties prenantes, il est évident que la suppression de ces deux circonscriptions serait une grave erreur», a affirmé M. St-Pierre Plamondon sur le réseau X.

Selon lui, le Directeur général des élections doit travailler avec une loi «désuète, notamment parce qu’elle limite à 125 élus le nombre de députés pour représenter une population qui dépasse désormais les 9 millions».

«La seule solution est donc de rouvrir la loi pour ajouter des sièges, en s'assurant qu'aucune région du Québec ne perde de sa représentativité», a soutenu le chef du PQ.

Il souligne par ailleurs que tous les partis à l'Assemblée nationale sont contre la réforme proposée, mais que la Coalition avenir Québec (CAQ) n'a pas encore endossé la proposition libérale.

«Il ne manque plus que la CAQ donne son appui pour que l’élection de 2026 se fasse avec la même carte électorale que 2022 et qu'un projet de réforme de la loi électorale soit étudié.

«La survie des circonscriptions en Gaspésie et dans l’Est de Montréal en dépend», conclut M. St-Pierre Plamondon dans son message.

La loi actuelle prévoit une révision de la carte électorale au Québec après deux élections générales, puisque les mouvements de population créent des inégalités de représentation.

Le projet de révision présenté l'automne dernier par la Commission de la représentation électorale fait notamment disparaître une circonscription en Gaspésie et une dans l'Est de Montréal.

Par contre, deux autres circonscriptions verraient le jour: Marie-Lacoste-Gérin-Lajoie, dans le Centre-du-Québec, et Bellefeuille, dans les Laurentides.

La révision de la carte est effectuée pour que le Québec soit divisé en 125 circonscriptions d'environ 51 000 électeurs qui ont, autant que possible, des caractéristiques communes.

Une seule exception: la circonscription des Îles-de-la-Madeleine, protégée dans la loi.

Le mois dernier, en commission parlementaire, le projet de nouvelle carte électorale a été dénoncé par tous les partis d'opposition et par des élus caquistes.

Plusieurs ont déploré que la région de la Gaspésie perdait peu à peu son poids politique, et que la taille de ses circonscriptions devenait démesurée.

«Laissez la Gaspésie tranquille», avait lancé le député libéral Enrico Ciccone.

Caroline Plante, La Presse Canadienne