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Leadership de Dominique Anglade: le PLQ a besoin de stabilité, disent des libéraux

durée 14h32
5 octobre 2022
La Presse Canadienne, 2022
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Par La Presse Canadienne, 2022

YAMACHICHE, Qc — Le Parti libéral du Québec (PLQ) aura besoin de «stabilité» dans les prochaines années, alors qu'il tentera de rebâtir les ponts avec la majorité francophone, ont plaidé des libéraux réunis en caucus à Yamachiche, mercredi.  

Cette rencontre — la première depuis l'élection d'une super-majorité caquiste — doit permettre aux 125 libéraux élus et défaits de revenir sur la campagne et de se prononcer sur la suite des choses. 

Dès leur arrivée, tous semblaient s'entendre sur la nécessité de mieux dialoguer avec les francophones, qui ont boudé le PLQ comme jamais, le vote libéral s'étant carrément effondré dans toutes les régions, sauf Montréal.

Les libéraux ont tout de même fait élire 21 députés et réussi à former l'opposition officielle à l'Assemblée nationale. La cheffe Dominique Anglade sera néanmoins soumise à un vote de confiance en 2023.

Selon la candidate défaite dans Jean-Talon, Julie White, le PLQ ne peut espérer former le gouvernement tant et aussi longtemps qu'il sera rayé des régions, en particulier celle de la capitale-nationale, selon elle.

Il faut qu'on retourne à la base, a déclaré Mme White, qui a terminé en quatrième place derrière la Coalition avenir Québec, Québec solidaire et le Parti québécois dans sa circonscription de Québec.

Malgré des résultats désastreux dans la plupart des comtés, le candidat libéral défait dans Laval-des-Rapides, Saul Polo, et le député Marc Tanguay ont déclaré qu'il fallait continuer d'appuyer Dominique Anglade.

«Le parti, les militants, les élus méritent une certaine stabilité (...) pour être capables de faire les bons apprentissages, les bonnes conclusions (...) pour pouvoir se préparer pour dans quatre ans», a soutenu M. Polo. 

De son côté, le député dans Marquette, Enrico Ciccone, un ancien joueur de hockey, a reconnu que de redresser une équipe prenait habituellement cinq ans. La reconstruction du PLQ se fera sur plusieurs années, a-t-il prédit.

Caroline Plante, La Presse Canadienne