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Les résidants d'Ottawa secoués par les meurtres qui ont décimé une famille

durée 07h37
8 mars 2024
La Presse Canadienne, 2024
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Temps de lecture   :  

2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2024

OTTAWA — Les résidants d'Ottawa sont encore sous le choc après des attaques au couteau qui ont tué une mère, ses quatre jeunes enfants et un ami de la famille mercredi soir.

Jeudi soir, des voisins et des membres de la communauté se sont rassemblés dans un petit parc pour une veillée en hommage aux victimes.

Ils ont apporté des fleurs, des ours en peluche et allumé des bougies, tout en se demandant ce qui avait pu conduire quelqu'un à tuer quatre enfants, dont un bébé.

Febrio De-Zoysa, un étudiant international de 19 ans, fait face à six accusations de meurtre au premier degré. Il est le seul suspect dans cette affaire, a indiqué la police jeudi.

Darshani Ekanyake, âgée de 35 ans, a été tuée mercredi soir avec son fils de sept ans, Inuka Wickramasinghe, et ses trois filles: Ashwini, quatre ans; Rinyana, deux ans; et Kelly, deux mois et demi, qui était née au Canada.

Amarakoonmubiayansela Ge Gemini Amarakoon, âgé de 40 ans, que la police a décrit comme un ami de la famille, a également été tué. Le père de la famille a survécu et demeure hospitalisé avec des blessures graves, mais sa vie n'est pas en danger.

Les personnes rassemblées à la veillée près de la maison du quartier de Barrhaven où s'est produite la tragédie étaient sous le choc et se demandaient ce qui a pu se passer pour qu'une famille soit ainsi décimée.

Therika Ekanayake, également originaire du Sri Lanka, a déclaré qu'elle s'était présentée à la veillée pour rendre hommage à la famille. Ekanayake, avec qui elle n'a aucun lien de parenté et qu'elle ne connaissait pas.

Roshan Fernando a assuré que la communauté sri lankaise est pacifique. «C'est un grand choc pour tout le monde», a-t-il dit.

«J'espère que justice sera rendue pour la famille.»

Ruth Jacobs, qui habite à proximité et qui est pasteure, est venue voir si elle pouvait apporter du réconfort à ses voisins. «Je me sens vraiment très triste, a-t-elle souligné. Je me demande qui pourrait faire ça à des enfants.»

Bhante Suneetha, moine résidant au monastère bouddhiste Hilda Jayewardenaramaya, a déclaré jeudi qu'il connaissait bien la famille et qu'il avait rendu visite au père à l'hôpital.

Le père, identifié dans les documents judiciaires comme étant Dhanushka Wickramasinghe, a raconté à M. Suneetha qu'il était rentré chez lui après son travail mercredi soir et qu'il avait été attaqué alors qu'il entrait dans la maison.

«Il est sous le choc, c'est un grand choc», a-t-il relaté.

Anja Karadeglija, La Presse Canadienne