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Licenciements chez Bell: Unifor crie au «chantage» des «compagnies qui braillent»

durée 12h09
19 mars 2024
La Presse Canadienne, 2024
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Par La Presse Canadienne, 2024

«Il est temps qu'on serre la vis» aux «compagnies qui braillent» que ce n'est pas facile de faire des affaires et qui suppriment des postes au Canada pour les transférer à l'étranger. Cela relève du «chantage», dénonce le syndicat Unifor, en critiquant les dernières vagues de licenciements chez Bell.

Le syndicat Unifor, qui représente 21 000 travailleurs chez BCE, Bell et ses filiales, manifeste mardi midi à Ottawa, et a rencontré la presse dans ce contexte.

Le grand syndicat pancanadien a déjà lancé une campagne, «Honte à Bell», pour dénoncer la suppression de 4800 postes, annoncée en février, alors que Bell n'est pas en difficultés financières. Le premier ministre Justin Trudeau et la ministre du Patrimoine canadien, Pascale St-Onge, avaient eux-mêmes dénoncé les choix de Bell à l'époque.

Le directeur québécois d'Unifor, Daniel Cloutier, a dénoncé «le dîner de cons auquel les Canadiens sont invités depuis longtemps». 

Il a invité les gouvernements à «réagir, à poser des questions et, en obtenant les réponses, à ajuster tous les soutiens, l'offre, les subventions, les crédits, etc., qu'ils offrent à Bell, en fonction de leur ingratitude envers ce pays».

Lia Lévesque, La Presse Canadienne