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Plusieurs «anges gardiennes» ont souffert pendant la pandémie en N.-É.

durée 13h03
6 mars 2024
La Presse Canadienne, 2024
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Par La Presse Canadienne, 2024

HALIFAX — Les immigrantes et les migrantes ont constitué en Nouvelle-Écosse une part importante de la main-d’œuvre essentielle au plus fort de la pandémie de COVID-19, et leur santé physique et mentale en a souffert.

C'est la conclusion d'une nouvelle étude publiée mercredi par le Centre canadien de politiques alternatives. Les chercheurs ont interrogé 27 femmes nouvellement arrivées en Nouvelle-Écosse qui ont travaillé dans des secteurs tels que la restauration, l'entretien ménager, l'alimentation et les soins de santé entre 2020 et 2022.

La coauteure du rapport, Catherine Bryan, affirme que les données sur le travail sont rares pour les immigrantes et les migrantes – définies comme les personnes qui ont travaillé dans la province mais qui n'y étaient pas établies.

Ses recherches indiquent qu’un nombre important de femmes nouvellement arrivées en Nouvelle-Écosse occupaient un emploi pendant la pandémie, ce qui les exposait à un risque élevé de contracter la COVID-19.

Mme Bryan, professeure agrégée de travail social à l’Université Dalhousie, affirme que les femmes interrogées dans le cadre de l’étude ont raconté qu'elles avaient vécu un stress extrême au travail.

Plusieurs ont souligné la difficulté de faire respecter les consignes sanitaires liées à la COVID-19 sur leur lieu de travail, ce qui entraînait parfois des explosions de violence ou de colère de la part de citoyens. 

Le rapport du groupe de réflexion indique que les femmes immigrées et migrantes et leurs familles ont du mal à se remettre de la tension financière et émotionnelle qu’elles ont subie pendant les périodes les plus aiguës de cette pandémie.

La Presse Canadienne