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Révision des limites des circonscriptions: trois partis unis pour une pause

durée 15h07
15 mars 2024
La Presse Canadienne, 2024
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Temps de lecture   :  

2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2024

MONTRÉAL — Les trois partis d'opposition ont fait front commun, vendredi, pour demander au Directeur général des élections de faire une pause dans la révision des délimitations des circonscriptions électorales, le temps de laisser les élus faire leur travail de refonte des critères.

Trois députés du Parti libéral du Québec, de Québec solidaire et du Parti québécois ont rencontré la presse dans le quartier Rosemont, à Montréal — une des circonscriptions qui seraient les plus affectées par la révision envisagée des limites des circonscriptions électorales. Ils étaient accompagnés de représentants de l'Est de Montréal.

Aucun député de la Coalition avenir Québec n'était présent.

À leurs yeux, les modifications envisagées dans l'Est de Montréal relèveraient de la «catastrophe» et dénatureraient le sentiment d'appartenance des citoyens à leur circonscription.

Avec les modifications prévues aux limites des circonscriptions électorales à Montréal, «le coeur de Rosemont ne serait plus dans Rosemont. La circonscription de Rosemont serait catapultée beaucoup plus dans l'Est, dans Anjou. Autrement dit, je passe de la promenade Masson aux Galeries d'Anjou», a illustré le député Vincent Marissal, de Québec solidaire.

Aux côtés de Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti québécois, et Madwa-Nika Cadet, députée libérale de Bourassa-Sauvé, M. Marissal a invité le DGEQ à «ne pas toucher à quelque chose de fragile» comme l'est l'Est de Montréal.

L'Est de Montréal a traditionnellement été défavorisé — en matière de transport collectif, par exemple.

Ils ont aussi fait valoir qu'il fallait comptabiliser non seulement les électeurs, mais aussi les citoyens. Or, l'Est de Montréal a attiré des milliers de nouveaux arrivants, qui ne sont pas inscrits sur les listes électorales, mais qui peuvent tout de même avoir besoin de l'aide d'un député.

Lia Lévesque, La Presse Canadienne