Sol Zanetti accuse Paul St-Pierre Plamondon de diviser les indépendantistes

QUÉBEC — L’aspirant porte-parole solidaire Sol Zanetti accuse le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon, de diviser les indépendantistes en misant sur des enjeux identitaires, comme l’immigration ou la laïcité.

«À chaque sortie que le Parti québécois fait sur des enjeux d'inclusion, de signes religieux ou d'immigration, c'est comme s'il donnait un coup de hache dans l'unité du camp du Oui», a affirmé Sol Zanetti en point de presse vendredi à Québec.

Selon le député solidaire, Paul St-Pierre Plamondon fait preuve d’«arrogance» et doit changer d’attitude s’il souhaite rallier une majorité lors du troisième référendum.

«Il va devoir faire un énorme bout de chemin sur cette question-là. Pas juste pour aller chercher Québec solidaire. Pour aller chercher les néo-Québécoises et les néo-Québécois qui sont beaucoup plus nombreux en proportion de la population qu'il y a 30 ans», a soutenu Sol Zanetti.

Pour sa part, l’aspirant porte-parole solidaire croit que pour gagner, le futur camp du Oui doit adopter une approche «inclusive».

«Il faut qu'on envoie un message aux immigrantes et aux immigrants du Québec. Aux gens qui sont issus de l'immigration, que ce pays-là, qu’il est pour eux, qu’il est avec eux, qu’il les aime. C'est ça le message qui va pouvoir nous faire dépasser le 50 % plus un», a-t-il assuré.

Le Parti québécois caracole dans les sondages depuis la fin de 2023. Le chef péquiste assure qu’il tiendra un référendum dans un premier mandat.

Québec solidaire, pour sa part, est au plus bas dans les intentions de vote. Selon l’agrégateur de sondages Qc125, le parti pourrait se retrouver avec seulement trois députés si des élections avaient lieu aujourd’hui.

Les autres aspirants porte-parole solidaires sont le député Etienne Grandmont et l’ancien Directeur régional de santé publique de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine Yv Bonnier Viger.

Le successeur de Gabriel Nadeau-Dubois sera connu le 8 novembre prochain lors d’un congrès du parti.

Thomas Laberge, La Presse Canadienne