Pronostics stables pour le marché immobilier

Par Nathalie Paquin
Centris, le Baromètre MLS du marché résidentiel, conçu par la Fédération des chambres immobilières du Québec, a fait connaître les résultats du quatrième trimestre 2011, livrant aussi son analyse de la situation.
Ainsi, après une année 2010 plutôt prolifique, 2011 aura été un peu moins enthousiasme, malgré des taux hypothécaires plutôt bas et des gains d’emplois, en raison d’un climat d’incertitude généralisé chez les consommateurs. Néanmoins, on parle d’un marché immobilier se terminant, à la fin 2011, « sur une bonne route ».
Au sein des transactions, le condo confirme sa popularité en se classant encore en tête, avec 1 % de plus que l’année précédente, alors que les maisons unifamiliales reculaient de 4 %. Toujours au chapitre des ventes, l’ensemble de la grande région de Montréal a accusé une baisse des ventes de l’ordre de 4 %. Toutefois, on indique que la Rive-Sud a connu une hausse des transactions de 2 %.
Indicateur du marché, le prix médian pour une maison unifamiliale, dans le grand Montréal, a démontré une augmentation de 5 % en 2011. À l’échelle provinciale, ce prix se chiffrait à 217 500 $ en 2011, soit 4 % de plus qu’en 2010. En cinq ans, ce chiffre a bondi de 31 %.
Un quatrième trimestre et ses chiffres
Pour la région métropolitaine de Montréal, le quatrième trimestre 2011 s’est soldé par un total de 8853 ventes, un volume représentant 2 803 369 $. De ce nombre, 4949 maisons unifamiliales ont été vendues, soit 4 % de plus qu’au trimestre précédent, à un prix médian de 267 000 $.
De même, 2816 copropriétés ont trouvé preneur, soit 8 % de plus que le trimestre d’avant. Leur prix médian était de 225 500 $.
Quant au plex (bâtiment de deux à cinq logements), ils ont occupé 3 % des ventes, avec 1080 bâtisses vendues. Le prix médian pour un plex se chiffrait à 405 000 $.
Par ailleurs, selon un rapport diffusé par la Société canadienne d’hypothèques de logement, « l’activité devrait rester stable sur le marché de l’habitation en 2012 et 2013 », et ce, partout au pays.
En faveur des taux hypothécaires qui devraient demeurer bas et une croissance modérée anticipée, on prédit donc que « la construction résidentielle et les ventes de logements existants resteront en 2012 près des niveaux enregistrés en 2011 ».
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