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Sa passion au grand écran

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3 septembre 2012
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Par Claudy Laplante-St-Jean

Dès septembre, la Chamblyenne Luce Daigneault sera de la nouvelle cuvée d’apprentis-chefs qui s’affronteront pour le grand prix de 100 000 $ dans l’émission Et que ça saute sur les ondes de V. Le Journal l’a attrapé entre deux vols, question de discuter de sa passion, la cuisine.

À Edmonton le mardi matin, à Londres le soir même, en tant qu’agent de bord, vous avez un horaire plus que chargé, comment réussissez-vous à cuisiner entre deux vols ?

« C'est une passion! Je ne cuisine pas tous les jours, mais même dans l'avion, j'apporte un légume ou deux et je crée un nouveau repas! Je peux manger la même chose tous les jours d'une semaine et puis je n'en voudrais plus jamais pour plusieurs années. J'appelle ça mes phases. Mais, régulièrement, j'ai un besoin de cuisiner et j'y passerais la journée !  C'est dans ces moments-là que je remplis le congélateur de petits plats que j'apporte avec moi partout où je vais ! »

Justement, comment s'est développée votre passion pour la cuisine ?

« J'ai commencé très jeune à cuisiner. Ma mère a toujours cuisiné pour nous. Je ne sais même pas ce que goûte un pot de nourriture pour bébé !  Jeune, rien ne devait être mélangé. Je mangeais les aliments séparés. Je crois que ça m'a permis de vraiment découvrir les aliments individuellement et puis de les combiner par goût et non par obligation !

Ma première expérience marquante fut la sauce tzatziki !  J'avais eu la recette de la mère d'une amie. Elle était en anglais et mon anglais était de base, à l’époque. J'ai donc utilisé une tête d'ail dans la recette au lieu d'une gousse !  Heureusement, personne n'a été traumatisé et on apprécie mes expérimentations alimentaires ! J'ai aussi enseigné l'économie familiale au secondaire quelques années. J'y ai inventé des recettes... et parfois ajusté la recette auprès d’un groupe pour l'approcher de la perfection ! Je crois que c'est important de savoir cuisiner, c'est un plaisir, un besoin et une valorisation ! » 

Donc, vous n’êtes-vous pas du genre à suivre une recette à la lettre, mais plutôt à vous laisser guider par vos instincts ?

:« Je ne crois pas ne jamais avoir suivi une recette à la lettre. C'est une question de créativité et de temps !  Si je n'ai pas de citron, j'ai peut-être de la lime, du vinaigre ou du cidre ! Pourquoi prendre 30 minutes pour se rendre à l'épicerie ?  Ça sera différent, mais toujours bon ! Selon moi, une recette, c'est une suggestion de destination. Ce n'est pas un itinéraire à suivre à la lettre. C'est une base d'inspiration et il faut y mettre sa touche personnelle !  Bon, dans certains cas, il faut faire attention, car par exemple pour la pâtisserie, il y a un ratio de solide et liquide à respecter, mais je crois qu'il y a toujours place pour une petite variante ! »

Quelle spécialité culinaire aimeriez-vous réaliser pour les chefs, Giovanni Apollo et Martin Juneau ?

« Je suis une personne qui aime la variété. Je refais rarement la même recette puisque j'improvise toujours !  Certains disent que c'est dommage parce que parfois, c'est remarquable et que ce sera l'unique fois. J'adore le porc !  C'est ma viande préférée... mais disons que j'ai été longtemps associé au gâteau au fromage. Avec les années, j'ai ajusté une recette que l'on m'avait donnée et je continue d'y ajouter des variantes ! 

Et quelque chose que vous maîtrisez moins bien ?

« Plus jeune, j'ai coupé les « P », pains, patates, pâtes, etc. Alors c'est une question de pratique !  Mais je me suis remise !  J'ai récemment fait des pâtes et ça a été un succès !  Et un plaisir !  Je veux essayer de créer quelques recettes de pâtes sans gluten. On en parle de plus en plus et bien que je ne sois pas allergique au gluten, je considère essayer de l'éliminer de mon alimentation. Je crois que ça affecte directement mon énergie. » 

La question qui tue : est-ce que la nourriture servie dans les avions mériterait d'être… révisée ?

« Je suis convaincue de la qualité de la nourriture à bord. Par contre, je me nourris différemment. Je ne suis pas forte sur le sel. J'aime les épices et les combinaisons des aliments. Je trouve que les repas à bord sont souvent gras et salés. C'est ce qui donne du goût !  Mais en ce qui me concerne, je crois que c'est l'apport calorique et le manque de variété qui m'empêche de vraiment l'apprécier. Mais comme tout, il doit y avoir des restrictions de prix et de confection qui n'aide pas la situation ! »

Suivez l’aventure culinaire de Luce Daigneault dès septembre sur les ondes de V !

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