À RDS, ils ont leur compétition d'hommes forts. À P.-G.-O., on a NOTRE compétition. Cette année, la « Force en folie » nous reviendra pour une 18e édition. Eh oui, déjà 17 ans de compétition couronnée de succès. Mais d'où nous vient cette fameuse idée?

Stéphane Monfette, professeur d'éducation physique ici à l'école depuis plus de 20 ans, créa, il y a 17 ans, Polygym, un petit centre de conditionnement physique permettant aux jeunes de notre école de s'entrainer et de garder la forme. Dès lors, le succès fut instantané. C'est alors qu'une autre idée lui vint en tête : permettre à ces jeunes de montrer le fruit de toutes ces heures de travail, et ce, devant public.La Forceen folie venait de naitre.

La « Force en folie », c'est trois épreuves réparties sur deux semaines de compétition. La première semaine, les gars de200 livreset moins sont en action. La deuxième, c'est au tour des gars de200 livreset plus ainsi qu'aux filles de montrer leur savoir-faire. Dans les deux cas, chaque participant doit participer à trois épreuves. Le premier jour, il s'agit du développé couché (Bench Press), épreuve travaillant majoritairement la force pectorale. Le lendemain, c'est le squat, une épreuve travaillant l'ensemble des jambes, bref, le bas du corps. Le dernier jour, c'est l'épreuve du soulevé de terre (Dead lift), une épreuve extrêmement exigeante pour le bas du dos, mais qui travaille aussi la grande majorité du corps. Chez les gars de moins de200 livreset les filles, l'objectif est de soulever le meilleur pourcentage par rapport à son poids. Par exemple, quelqu'un qui pèse160 livreset qui lève160 livresfait un pourcentage de 100 %. Chez les gars de plus de200 livres, cette formule ne s'applique pas. Dans ce cas-ci, c'est le plus gros lever livre pour livre qui est gagnant. Des points sont alloués pour le classement de chaque compétition. À la fin, un champion est couronné.

Au fil des ans, il en est passé du talent. On n’a qu'à penser à Jean-Charles Raymond ou encore à Nikita Chicoine. Il ne faudrait par contre pas oublier Mathieu Larocque et Thomas Lavoie-Vigeant. Avec des performances de plus en plus spectaculaires, des records sont nés.

Frédérik Daigneault

5e secondaire

École secondaire Germain-Ostiguy