Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Les grèves pour l'université

durée 00h00
22 avril 2012
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante

Comme pour plusieurs d’entre vous, l’école est un lieu central du cheminement d’une personne.

Qu’aimons-nous dans la vie ? Quel est notre passe-temps préféré ? Mais la grande question que l’on se pose est ce que l’on veut faire comme travail plus tard. Pour résoudre cette question, il a plusieurs solutions. On peut aller voir l’orienteur de l’école, demander conseil à nos parents ou en parler à nos amis.

Lorsqu’on se connaît suffisamment et qu’on l’on a fait notre choix, là il est le temps de choisir notre cégep pour ensuite allez, peut-être, à l’Université. Depuis quelque temps, plusieurs grèves font rage dans les établissements collégiaux et universitaires de notre province.

Ces grèves sont causées par l’augmentation des droits de scolarité. En autres mots, pour aller au à l’Université, ça va couter plus cher. Plusieurs étudiants sont contre l’augmentation des frais de scolarité, d’autres sont indécis ou indifférents. Il y en a aussi qui sont en faveur de l’augmentation des frais de scolarité. Par ma part, je me sens entièrement touché par la hausse des frais d’études et même si ça ne vous touche pas entièrement pour le moment, nous allons payer ces augmentations dans les années futures.

Le gouvernement prévoit augmenter les frais annuels de 325 $ par année à partir de l’année scolaire 2012-2013 et ce, jusqu’en 2016-2017. Donc une augmentation totale de 1625 $. Cela fait un trou dans un portefeuille! « En augmentant les frais, on empêchera certaines familles d’envoyer leurs enfants à l’université », déclare Léo Bureau-Thériault, président de la Fédération étudiante collégiale du Québec.

C’est vrai, car une famille dans la classe moyenne qui paye déjà des taxes à n’en plus finir ne trouvera pas nécessairement 1625 $ de plus d’un seul coup pour payer l’université à leurs enfants. Imaginons l’étudiant qui doit payer lui-même son entrée à l’université…

Quant aux étudiants qui font des techniques (3 ans de CÉGEP avant d’entrer sur le marché du travail, alors pas besoin d’aller à l'université), ils n’ont rien à craindre de l’augmentation des frais de scolarité.

Je crois que la hausse des frais de scolarité est un sujet délicat. Mais l’important c’est d’être avisé et d’en débattre dans le respect des diverses opinions sur le sujet. La démocratie, le débat intelligent ne se nourrissent pas d’invectives et d’intimidations.

 

Emmanuelle Côté

5e secondaire

École Mgr-Euclide-Théberge

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


durée Hier 15h00

Drainville interdit les toilettes mixtes avant les conclusions du comité de sages

Même si le Comité de sages sur l'identité de genre n'a pas encore fait ses recommandations, le ministre de l'Éducation Bernard Drainville a décidé d'interdire les toilettes et vestiaires mixtes dans les écoles publiques.  «J'ai confiance qu'ils (les membres du comité) n'arriveront pas à la conclusion inverse», a dit le ministre en mêlée de presse ...

29 avril 2024

La FAE se tourne vers la Cour suprême pour contester la Loi sur la laïcité de l’État

Après la Commission scolaire English-Montréal, c'est au tour de la Fédération autonome de l'enseignement (FAE) d'annoncer qu'elle a déposé une requête à la Cour suprême du Canada pour contester la Loi sur la laïcité de l’État. Dans un communiqué publié lundi, la FAE a indiqué qu'elle en a particulièrement contre le recours à la disposition de ...

25 avril 2024

Responsables de services de garde en milieu familial: début de négos frustrant

Après plusieurs mois de retard, les négociations pour le renouvellement des ententes viennent finalement de commencer pour des milliers de responsables de services de garde en milieu familial au Québec. Mais le plus important regroupement de ces responsables de services de garde (RSG) en milieu familial, la FIPEQ, affiliée à la CSQ, se dit ...