« Hé le fifi ! »
On parle beaucoup d’intimidation actuellement, et pour cause. Je lisais récemment qu’un jeune garçon de huit ans s’est fait battre et traité de toutes sortes de noms à l’école simplement parce qu’il pratique le patinage. Or, ce jeune remporte des médailles et il pourrait un jour monter sur les podiums olympiques pour représenter notre pays si civilisé. Comble de la situation, des adultes ont embarqué dans le jeu et se sont mis à émettre des commentaires déplacés sur les parents du jeune patineur. Insensé !
Mais l’intimidation n’existe pas seulement à l’école. Dans le roman Simon et les grands cornichons, l’auteure Andrée-Anne Gratton a choisi de camper son histoire pendant les vacances d’été, dans un hôtel de la ville de Québec. Ainsi, pour terminer la saison en beauté, les parents de Simon décident d’amener fiston visiter la ville mère. Or, voilà que dans leur hôtel, quatre garçons de onze et douze ans, aussi en vacances, jouent les durs à cuire. En plus d’appeler le personnage principal « Simone-la-carotte », « poil de carotte », « légume racine » et « nain de jardin », les adolescents lui volent ses chocolatines et le bousculent dans la rue. Heureusement que Simon ne se laisse pas faire et dénonce les brutes auprès de ses parents.
Régulièrement, de nouveaux outils sont mis en place pour contrer l’intimidation. Bien sûr, la fondation Jasmin Roy fait un travail incroyable. Mais de nombreuses écoles ont aussi pris des mesures pour lutter contre toute forme de discrimination. Pour amener les jeunes et les moins jeunes à discuter de ce fléau, Simon et les grands cornichons, publié aux éditions Pierre Tisseyre, est tout indiqué.
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