Vaccination COVID-19
L’idée d’un passeport vaccinal divise
Depuis la sortie du premier ministre, François Legault, jeudi dernier, concernant l’implantation d’un passeport vaccinal cet automne au Québec, le sujet a soulevé des interrogations, même si une majorité de personnes semble être en accord avec cette mesure.
Devant la récente recrudescence des cas et la crainte d’une quatrième vague en septembre, le gouvernement du Québec croit qu’un passeport vaccinal pourrait inciter les citoyens à la vaccination, afin d’aller chercher leur première ou deuxième dose.
Jusqu’à présent, 73,9% de la population a reçu minimalement une dose, tandis que désormais 60,5% des Québécois sont adéquatement vaccinés.
D’autres, c’est-à-dire 12,5% des répondants, se disent en accord, mais ont hâte d’en connaître les détails. Ces derniers seront annoncés par le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, dans les prochains jours.
Il est toutefois possible d’envisager que ce passeport s’appliquera dans les restaurants, bars, gyms, sports d’équipes, ainsi que dans les activités regroupant un grand nombre de personnes comme les festivals, matchs sportifs, etc. Celui-ci permettrait également de voyager à l’étranger.
Tel qu’indiqué sur le site Web du gouvernement du Québec, « le passeport vaccinal ne sera pas exigé pour accéder aux services essentiels comme l’enseignement (primaire, secondaire, postsecondaire) ou par un employeur comme critère d’embauche ». La date visée d’entrée en vigueur du passeport est le 1er septembre.
Contre le passeport
Un peu plus du quart des répondants sont d’avis que cette mesure brime les libertés individuelles. Ceux-ci se font particulièrement entendre dans les commentaires sous la publication Facebook du sondage.
« Non, je suis contre le passeport vaccinal. Même vaccinée, je serais contre, ça donne trop de pouvoir au gouvernement et il en a déjà trop de pouvoir à mon avis », affirme une dame dans les commentaires.
Toutefois, quelques-uns répondent à ces personnes qu’ « il y a des obligations qui viennent avec les libertés. La responsabilité collective est de mise », renchérit une autre commentatrice. Cette mesure reste néanmoins vue comme un manière de contrôler la population pour plusieurs et serait discriminatoire envers ceux qui font le choix de ne pas se faire vacciner.
Certains se questionnent finalement sur son application avec l’éventuelle ouverture de la frontière avec les États-Unis ou encore sur la durée d’une telle mesure advenant la fin de la pandémie.
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