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Demers et Lavoie croisent le fer

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11 octobre 2013
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Par Claudy Laplante-St-Jean

Économie et développement étaient au cœur du débat qui a opposé les deux candidats à la mairie de Chambly, alors que Denis Lavoie, maire sortant, et Steeves Demers, aspirant, ont croisé le fer dans une joute verbale animée devant les représentants de la Chambre de commerce et d'industrie du Bassin de Chambly, le 9 octobre.

Les deux pugilistes avaient deux minutes chacun pour répondre à la question posée par le président de la CCIBC, Richard Longtin. Ils ont répété l'exercice à cinq reprises avant de pouvoir parler librement durant trois minutes à tour de rôle.

Steeves Demers a dû répondre en premier à chacune des questions créées par les membres de la CCIBC. «J'aurais aimé pouvoir qu'on alterne, mais je ne voulais pas renoncer au débat. C'était hyper important pour moi. J'ai passé des messages et je suis satisfait», a expliqué le candidat qui est présentement conseiller.

Ce denier a d'ailleurs déploré à plusieurs reprises l'isolement de Chambly et l'absence du maire à certaines tables régionales.

De son côté, Denis Lavoie, s'est défendu en n'expliquant ne pas être isolé et en faisant part des partenariats de la municipalité. «Moi aussi, je les aime mes cousins. Mais je ne paierais pas pour leur hypothèque. Je n'achète pas mes amis. Je vais être partenaire, mais pas pourvoyeur. Demers n'a rien proposé. Chambly est une Ville fière, maintenant, on veut une Ville forte», a-t-il indiqué après la joute durant laquelle il a revenu sur les réussites de la ville durant ses deux derniers mandats.

Initiales manquantes dans la déclaration de candidature de Demers

Denis Lavoie en a aussi profité pour sortir un lapin de son chapeau, en affirmant que la candidature de Steeves Demers, acceptée par la présidente d'élection, comportait des irrégularités.

Dans le document, que M. Lavoie a remis aux médias, on peut voir qu'effectivement sur les 60 signatures, certaines initiales de la personne ayant recueilles les signatures sont manquantes, qu'une autre n'a pas signé et qu'une autre n'a pas d'adresse.

Steeves Demers, qui admet que sa déclaration comporte des coquilles, rappelle que la présidente d'élection a approuvé son document. «Toutes les signatures sont bonnes. Ce sont de vrais citoyens, consentants. Ma candidature dérange M. Lavoie. Il aimerait trouver quelque chose pour me défaire», dénonce-t-il.  

De son côté, M. Lavoie se dit très inquiet de la situation. «Quand on veut être maire, la première chose qu'on apprend, c'est la rigueur. Si on fait des erreurs, ce sont les citoyens qui payent. Les initiales, c'est une condition obligatoire pour certifier les signatures», défend le maire sortant qui a aussi glissé quelques mots sur la possibilité d'un recours devant les tribunaux.

Une fois que le président d'élection a accepté la candidature d'un candidat, il ne peut pas se prononcer contre celle-ci par la suite. Le DGE n'a pas non plus de pouvoir de révision. Ainsi, la course aux élections continue. Toutefois, selon la Loi sur les élections et les référendums sur les municipalités, un électeur peut contester l'élection au motif que l'élu n'est pas éligible et mettre en lumière les problèmes sur la déclaration de candidature. Même si une personne intente un recours en justice, ce sera au juge de décider si celui-ci est accueilli ou non.

 

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