Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

L'UPA étale sa liste d'épicerie en recevant chefs et candidats

durée 00h00
17 mars 2014
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Léo Gagnon

LONGUEUIL – L'Union des producteurs agricoles (UPA) n'entend appuyer aucun parti politique ou candidat en vue du scrutin du 7 avril, mais il entendra les chefs ou représentants des différentes formations représentées à l'Assemblée nationale afin qu'ils puissent faire étalage de leurs engagements respectifs.

Le député sortant de Québec solidaire, Amir Khadir, ainsi que la chef du Parti québécois, Pauline Marois, étaient les premiers à défiler, lundi, devant les membres de l'UPA.

L'UPA et le Conseil de la transformation agroalimentaire et de produits de consommation (CTAC) avaient lancé l'invitation aux partis politiques en marge du mois de l'alimentation. Ils souhaitaient offrir une tribune aux formations et aux chefs afin d'aborder les défis et enjeux liés au secteur agroalimentaire.

Le président de l'UPA, Marcel Groleau, a énuméré certaines priorités. Notamment, obtenir des systèmes de gestion du risque pour que les agriculteurs puissent investir avec une certaine sécurité, ou assurance. « En agriculture, on fait face à des conditions climatiques changeantes et à la volatilité des prix sur les marchés », a-t-il rappelé. Aussi, depuis 2008, on remarque que les agriculteurs investissent moins sur leur ferme, soit près de 100 millions $ en moins sur cinq ans.

« Il n'y a pas suffisamment d'assurance ou de confiance en l'avenir pour investir sur leur entreprise », a dit M. Groleau.

Ce dernier a aussi mentionné que l'inflation de la valeur des terres agricoles, soit près de 30 % par année au cours des dernières années, est un frein pour les producteurs qui veulent transférer leur terre ou la relève qui désirent démarrer une entreprise. M. Groleau a aussi averti que, lié à ce dossier, un programme de remboursement des taxes foncières en milieu agricole « va exploser ».

En matière agro-environnemental, l'UPA demande à ce que le gouvernement s'engage à déposer un plan sur 10 ans puisqu'en cette matière, a-t-il dit, on ne peut pas travailler à court terme. Finalement, l'UPA veut participer à la croissance agroalimentaire.

Maintenant, l'UPA n'entend pas appuyer un parti. « Ce n'est pas parce qu'on n'a pas essayé. On a tordu des bras », a dit à la blague le député Amir Khadir, lors d'un point de presse après des rencontres privées avec les représentants de l'UPA. M. Groleau a toutefois indiqué que toute l'information sur les positions des différents partis et des enjeux seront expliqués aux membres à travers le site Web de l'UPA et le journal La Terre de chez nous.

Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, ainsi que du Parti libéral du Québec, Philippe Couillard, sont attendus mardi, à l'UPA.

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 3 juillet 2025

Le juge Denis Gallant refuse d'accorder le statut de participant à Karl Malenfant

Le juge Denis Gallant, qui préside la commission d'enquête sur le fiasco SAAQclic, a refusé jeudi d'accorder le statut de participant à Karl Malenfant. L'ancien vice-président aux technologies de l'information de la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) en avait fait la demande le 18 juin dernier. Dans sa décision rendue jeudi, le ...

Publié le 2 juillet 2025

Les remboursements de la taxe sur les services numériques se feront attendre

L’Agence du revenu du Canada (ARC) indique que les entreprises qui ont déjà payé la taxe sur les services numériques, maintenant abolie, devront attendre l’adoption d’une nouvelle loi par Ottawa avant de pouvoir obtenir leur remboursement. Le premier ministre Mark Carney a annoncé dimanche soir que, dans le but de relancer les négociations ...

Publié le 30 juin 2025

Le Canada a annulé sa taxe sur les services numériques

Des géants de la technologie comme Amazon et Google n'auront pas à débourser près de 2 milliards $ comme prévu lundi, puisque le Canada a décidé d'annuler sa taxe controversée sur les services numériques, dimanche, seulement un jour avant l'échéance du premier versement. L'annonce du ministre des Finances, François-Philippe Champagne, est ...