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Un an sans contrat de travail

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29 novembre 2011
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Sans contrat de travail depuis presqu'un an, les policiers et policières de la Fraternité Richelieu-Saint-Laurent dénoncent la situation. Les négociations n'étant pas débutées, sept mois après le dépôt officiel des demandes, la fraternité souhaite que l'entente entre la partie patronale et les policiers soit réglée le plus rapidement possible.

« C'est certain que nous sommes des exécutants, mais on demande une ouverture d'esprit afin de prendre en considération la réalité et l'importance de la fraternité », souligne Jacques Desrosiers, président de la Fraternité des policiers et policières Richelieu-Saint-Laurent.

Puisque c'est le second contrat de travail de la Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent, plusieurs points sont à mettre à jour et à réévaluer. Le volumineux dossier contient plusieurs demandes d'éclaircissement pour différentes situations, par exemple, l'utilisation des employés.

La lourdeur du dossier et l'ampleur des points à discuter semblent ralentir le processus habituel des ententes de travail.

Bien que la mise à jour du premier contrat de travail semble une lourde tâche, M. Desrosiers affirme qu'il n'en est pas ainsi pour tous les points à discuter et que le travail risque de se faire relativement bien, lorsque les négociations débuteront.

Ayant annulé ou reporté trois rendez-vous, la partie patronale ne semble pas être très coopérative, affirme la fraternité. « J'ai avisé le directeur que le fait d'avoir annulé deux journées de négociation, parce que la Régie n'était pas prête, était très décevant pour nous. » L'employeur a soumis son propre cahier d'offres, le 23 novembre dernier.

De son côté, le directeur du service de police, M. François Bigras, assure que les délais sont raisonnables puisque la fraternité a déposé son cahier de demandes à la fin du mois d'avril dernier. Les prochaines dates de négociation sont prévues en décembre 2011 et en juin et juillet 2012.

Problèmes d'interprétation

Les principales demandes entourant la réévaluation du contrat de travail de la Fraternité des policiers et policières Richelieu-Saint-Laurent entourent la réécriture de certains articles de la première convention.

Plusieurs petites modifications sont nécessaires, selon le président de la fraternité. « Dans le premier contrat de travail, on s'était rendu compte lors de l'application que les textes n'étaient pas idéaux pour la réalité », explique-t-il. Ouvert aux demandes de la fraternité, M. Bigras avoue qu'il n'y a rien d'exagéré dans leurs demandes. Selon lui, il faut simplement s'asseoir et discuter.

Afin de sensibiliser la population et le côté patronal, les membres de la Fraternité Richelieu-Saint-Laurent ont commencé à porter une casquette rouge arborant le slogan de leur campagne « Protestation minimale... de négo! »

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