Le décrochage continu de diminuer à la Commission scolaire des Hautes-Rivières

Par Yves Bélanger
Selon son rapport annuel 2010-2011, la Commission scolaire des Hautes-Rivières(CDSHR), le taux de décrochage est en baisse dans ses écoles et ce, pour une quatrième année consécutive.
La présidente, Andrée Bouchard, indique que le nombre de décrocheurs est en baisse constante depuis 2006-2007. « Le taux est passé de 28,6 % à 22,4 %, soit une baisse de 6,2 %. L'écart entre le réseau public et notre commission scolaire s'est amoindri, passant de 4,7 % à 2,3 %. »
Les chiffres du rapport annuel démontrent que deux décrocheurs sur trois sont des garçons. La commission scolaire des Hautes-Rivières annonce qu'elle soutiendra d'ailleurs une importante mobilisation régionale en faveur de la persévérance scolaire. « Il faut intensifier nos efforts pour que nos garçons aient davantage envie de compléter une première étape de qualification », explique la directrice générale Claude Boivin en rappelant que la cible de la commission scolaire est fixée à 21 % pour 2013.
Pour les filles, les statistiques s'améliorent. Le taux annuel de sortie sans diplôme ni qualification au secteur jeunes est égal à la moyenne québécoise de 15,1 % du réseau public, et légèrement en dessous de la moyenne montérégienne qui se situe à 16,6 %.
Meilleurs en français
@R2: Les résultats démontrent aussi que les élèves de 5e secondaire réussissent mieux que la moyenne québécoise en français. Le taux de réussite des élèves de la CSDHR à l'épreuve de français, volet écriture, est supérieur à celui de leurs collègues du réseau public, et ce, depuis 2008 (84,9 % par rapport 83,1 %).
De plus, malgré une légère baisse cette année par rapport à l'an dernier (87,20 % à 84,9 %), les dirigeants de la CSDHR ont bon espoir d'atteindre la cible de 2013, fixée à 87 %. « Les épreuves ne sont évidemment pas les mêmes chaque année, mais on remarque que nos garçons (70,3 % par rapport à 69,6 %) comme nos filles (76,6 % par rapport à 75,3 %) ont obtenu, encore cette année, des notes supérieures à l'ensemble des élèves du réseau public québécois », conclut la présidente.
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