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Retour en arrière de deux siècles au Fort Chambly

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30 mars 2012
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Par Claudy Laplante-St-Jean

Dès le 4 avril, le lieu historique situé à Chambly vous propose de replonger 200 ans en arrière, lors de la guerre de 1812 qui a opposé les États-Unis au Canada. Un affrontement qui aura duré trois ans et qui aura joué un rôle déterminant dans l’histoire de la municipalité.

« C’est une deuxième naissance pour la Ville grâce à l’arrivée de beaucoup de soldats des troupes anglaises et canadiennes », soutient Paul-Henri Hudon, président la Société d’histoire de la Seigneurie de Chambly à qui le Journal a demandé plus de renseignements sur l’événement. Sur le site Internet du Fort Chambly, on peut lire que jusqu’à 600 soldats (troupiers, miliciens, canonniers, cavaliers et état-major) ont séjourné dans la région pendant ces années.

À l’époque, la population de quelque 800 habitants des villages de Chambly-Canton et de Chambly-Bassin a dû ravitailler les soldats en plus de les loger et de les équiper en chevaux et en bois de chauffage. Elle a aussi pris en charge les malades et les blessés avec des dispensaires.

Nouveau visage

D’après M. Hudon, la guerre de 1812 a réellement modifié le visage urbain de Chambly. « La présence de plusieurs troupes étrangères, comme les régiments britanniques des Dragoons, le régiment mercenaire de Meuron-Bayard, les Voltigeurs canadiens et les soldats de la Milice d'élite incorporée a nécessité la construction de plusieurs baraquements », continue le passionné en ajoutant que des bâtiments de service comme le Corps de garde, la résidence du commandant, la caserne de pierre des soldats témoignent de l’occupation militaire.

De plus, puisque des Britanniques civils ayant accompagné les troupes ont commencé à s’établir à Chambly, des services civils sont apparus. « C’est ainsi que l’église St. Stephen, une école anglaise et l’actuel cimetière anglican ont été érigés. En prévision de futures attaques américaines, l'armée britannique a aussi pourvu à la construction de l'actuel fort de l'île aux Noix, et planifiait d'établir une forteresse sur l'actuelle île Goyer », raconte M. Hudon.

Celui-ci explique aussi que des soldats démobilisés et des médecins militaires ont pris terre et femme à Chambly.

La Société d’histoire poursuit d’ailleurs ses recherches sur ses trois années de guerre, qui auraient aussi eu de l’influence sur le développement des communications et l’économie locale.

 

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