Carignan demande à Québec d'acheter le terrain

Par Yves Bélanger
Carignan souhaite que le ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs (MDEEP) fasse l'acquisition de la pointe nord de l'ile aux Lièvres. Au début de la séance du conseil municipal qui q eu lieu le mardi 1er mai, la mairesse Louise Lavigne a effectué une lecture publique de la lettre qui vient d'être acheminé au ministre Pierre Arcand.
Elle a rappelé qu'il s’agit de la deuxième missive envoyée aux instances gouvernementales. « Notre objectif est de demander au ministre de faire l’acquisition de ce terrain privé afin que nous puissions le conserver à son état naturel. Comme les réglementations municipale et provinciale permettent la construction sur cette portion du territoire et comme l’acquisition par règlement d’emprunt a été refusée par la population en octobre 2011 par voie consultative, notre dernier espoir repose sur l’aide gouvernementale. »
La mairesse Lavigne a poursuivi en assurant que les élus souhaitent régler ce litige qui divise la communauté depuis plusieurs années. « Les sommes dépensées en frais judiciaires et en experts de toutes sortes sont exhaustives et doivent cesser. Il est important pour le conseil municipal actuel de trouver une solution viable et respectueuse des droits de chacun. »
Suite à la lecture de cette lettre, le conseiller municipal René Fournier a lancé que cette démarche aurait dû être effectuée depuis longtemps. La mairesse Lavigne a toutefois répliqué en affirmant que les élus se devaient de suivre les étapes légales pour éviter que le propriétaire de la pointe nord de l'île aux Lièvres ne puisse accuser et poursuivre la Municipalité pour expropriation déguisée.
LA MRC donne son aval pour l'aménagement d'une voie d'accès
Le 26 avril, les élus de la MRC de la Valée-du-Richelieu ont donné leur aval à Mario Damafro pour l'aménagement d'une voie d'accès en l'île aux Lièvres et sa pointe nord. Cette annonce a choqué les représentants de Nature Carignan et du Collectif du parc du bassin de Chambly qui accusent les élus de se laisser manipuler par un promoteur immobilier. La mairesse Lavigne a toutefois tenté de rassurer la population choquée par cette décision en indiquant que tout n'est pas encore gagné par le promoteur qui devra maintenant recevoir l'aval de Québec pour aller de l'avant.
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