Mitchell ira en appel
Par Yves Bélanger
Le Richelois Robert Mitchell qui, en décembre 2011 a été accusé d'avoir proféré des menaces de mort envers le premier ministre Jean Charest et menacé de causer des dommages au bureau du député de Chambly, Bertrand Saint-Arnaud, a décidé d'aller en appel. Il comparaîtra en ce sens au palais de justice de Saint-Hyacinthe le jeudi 14 juin, à 14 h.
L'homme de 53 ans dit vouloir revendiquer publiquement le respect de ses droits constitutionnels et l’égalité avec tous. « Ça fait 6 ans que je tente de me défaire intelligemment et pacifiquement devant les tribunaux d’un méprisant abus de pouvoir judiciaire, mais c’est impossible parce qu’il y a de la corruption », a-t-il déclaré au Chambly Express.ca.
En empruntant des termes juridiques, Mitchell prétend entre autres avoir été arrêté illégalement par les policiers en septembre 2011. « Un agent de la paix ne peut procéder à une arrestation sans mandat dans le cas d'une infraction pour laquelle la personne peut être poursuivie sur acte d'accusation ou punie sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire. »
Le Richelois stipule également qu'il n'a pas été jugé dans le bon district judiciaire. Selon lui, il aurait dû être jugé à Saint-Hyacinthe et non à Québec puisque les menaces ont été lancées à partir de sa résidence située à Richelieu. Il se dit sain d'esprit et a décidé de tout mettre en œuvre pour prouver qu'il a raison.
Rappelons que malgré ses condamnations de décembre 2011, Robert Mitchell n'a pas eu de sentence. Le juge du palais de justice de Québec avait décidé qu'il serait en probation pour trois ans avec un suivi de deux années.
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