Marieville aura sa nouvelle école

Par Claudy Laplante-St-Jean
Le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) a finalement accordé l’autorisation pour la construction d’une nouvelle école primaire à Marieville. Toutefois, ni le lieu de celle-ci ni le début du début de sa construction n’étaient connus au moment d’écrire ces lignes.
« L’objectif est de débuter dès que possible. Le lieu définitif n’a pas encore été déterminé, la Ville et la Commission scolaire évaluent différentes options. La Ville travaille en étroite collaboration avec la Commission scolaire afin de faire progresser le dossier le plus vite possible », a expliqué la responsable des communications à la Ville de Marieville, Marie-Ève Hébert.
Rappelons qu’entre 2006 et 2011, la population de la municipalité est passée de 7 527 à 10 094, une augmentation de 34,1 %. Cet essor la positionne au quinzième rang des municipalités ayant les plus fortes croissances démographiques au Canada ! D’ici cinq ans, 500 nouveaux élèves s’ajouteront à Marieville, d’où la nécessité de construire une nouvelle école. Celle-ci sera composée de 18 classes régulières et trois classes de maternelles (préscolaire).
Le projet de construction se fera en collaboration avec la Ville de Marieville. Celle-ci a accepté de céder un terrain à la commission scolaire des Hautes-Rivières. « En échange, la commission scolaire accepte également de céder certaines parties de terrains présentement utilisés à des fins de loisirs pour les citoyens de la municipalité », peut-on lire sur le site Internet de la CSDHR.
Le gouvernement contribuera aussi financièrement au projet, toutefois le montant exact n’est pas encore connu.
Une députée satisfaite
De son côté, Marie Bouillé, députée d’Iberville, se réjouit de l’annonce du MELS. « Je suis d’autant plus contente que la Commission scolaire des Hautes-Rivières, mon bureau et moi-même avions fait pression auprès des différentes ministres de l’Éducation afin que les élèves de Marieville puissent rester dans leur ville pour recevoir leur éducation », a confié la politicienne.
Celle-ci est intervenue auprès des ministres Beauchamp et Courchesne afin de les sensibiliser à la problématique. Elle a d’ailleurs écrit une lettre en octobre 2011 pour appuyer le projet. « Comme le dossier était prioritaire pour la commission scolaire, j’ai travaillé d’arrache-pied. Avec la crise étudiante et la démission de Mme Beauchamp, il est devenu plus difficile de s’adresser aux ministres », a indiqué celle qui a envoyé une lettre aux personnes concernées en octobre 2011.
« Nos écoles favorisent l’essor de nos communautés et permettent de resserrer le tissu social. La proximité des écoles pour les enfants restreint également le déplacement par autobus des élèves, augmentant ainsi le temps disponible aux études », a ajouté la porte-parole du Parti Québécois en matière de famille.
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