Échos du conseil municipal de Chambly
Par Claudy Laplante-St-Jean
Depuis mardi soir, le conseil municipal s’est doté d’une Politique humaniste avec laquelle il pourra, dans des cas biens particuliers, analyser la possibilité de ne pas appliquer une réglementation municipale, si elle empiète sur la vie de quelqu’un.
Le conseiller Richard Tetreault a amené à ses collègues le cas d’une dame âgée qui avait reçu un constat d’infraction concernant un cabanon mal placé. Avec la nouvelle Politique humaniste, le conseil a jugé d’annuler le constat puisqu’elle avait besoin du dit-cabanon pour ranger son triporteur, qu’elle n’était plus en mesure de mettre dans la maison. « C’est une orientation qu’on se donne comme conseil. Nous sommes l’une des seules villes au Québec avec une attitude aussi réceptive », a lancé le maire, tout sourire.
Parc à chiens
Selon le règlement adopté mardi soir sur les normes régissant le parc canin, cela coûtera 10 $ de dépôt pour obtenir la carte pour le parc à chiens pour les résidants de Chambly et 25 $ pour les non-résidants. L’argent des dépôts sera remis une fois la carte redonnée. Les utilisateurs devront aussi payer des frais d’utilisation du parc annuels de 25 $ (pour les résidants) et 60 $ (pour les non-résidants).
Puisque les conseillers Richard Tetreault et Normand Perreault n’étaient pas d’accord sur le principe d’utilisateur/payeur, le conseiller Jean Roy a dû demander le vote sur le règlement. Celui-ci s’est conclu avec deux conseillers contre (M. Tetreault et M. Perreault) et le reste du conseil en faveur de celui-ci.
Un succès à trois roues
En annonçant le paiement du deuxième versement de 8 000 $ à Vélo Duo pour le projet pilote de balades en triporteur, le maire en a profité pour partager son bonheur devant la réussite de cette nouveauté. « En sept ans, je n’ai jamais entendu autant parler d’un projet ! Demandez aux gens de la Résidence des Bâtisseurs juste à côté, ils l’ont quasiment tous essayé ! », s’est réjoui M. Lavoie à propos du projet qui visait à briser l’isolement chez les personnes âgées et celle à mobilité réduite.
Le projet qui s’est terminé le 4 août était assumé à parts égales entre la municipalité et la Fondation de la Caisse populaire du Bassin de Chambly, au coût total de 16 000 $.
Refaire une beauté au Fort-Chambly
Le conseil a pris comme résolution de demander au ministre du Patrimoine canadien et des Langues officielles, James Moore, de restaurer et de remettre en état le site du Fort-de-Chambly, qui avait été endommagé après la crue des eaux au printemps 2011. « Je comprends qu’il y a eu la crue des eaux, mais là ça fait plus d’un an ! Comme Ville, nous sommes fiduciaires du patrimoine collectif, nous avons le devoir d’éviter qu’un bien historique tombe en ruines », a lancé le maire en ajoutant que le gouvernement fédéral avait des responsabilités à prendre.
Inspection des parcs
Tous les lundis, une inspection des parcs de la Ville sera faite afin d’assurer la sécurité des utilisateurs, à la demande du maire. Dans le rapport signé par un responsable, on retrouvera, entre autres, l’apparence des équipements, la propreté de ceux-ci, leur état ainsi que la présence d’objets étrangers.
Plus de travaux en régie
Le conseil a établi un régime intérimaire qui scinde le Service des travaux publics et environnement urbain en deux services distincts, soit le Service des travaux publics et le Service technique et environnement.
« C’est parce qu’on fait de plus en plus de travaux en régie », a expliqué le maire en ajoutant que c’était une bonne façon de sauver de l’argent et de donner un sentiment d’appartenance aux employés municipaux.
Par exemple, c’est le Service des travaux publics qui construira la plante-bande pour le carrefour giratoire à l’intersection du boulevard Fréchette et de la rue Denault.
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