Ententes syndicales à Chambly

Par Yves Bélanger
La Ville de Chambly pourra désormais effectuer de plus en plus de travaux en régie (par elle-même) grâce au renouvellement des conventions collectives avec ses employés qui a été annoncé mercredi matin. En plus des augmentations salariales et de l’abolition des primes, les contrats prévoient l’augmentation de plages horaires du personnel.
« La base des négociations a été les travaux en régie. Par exemple, plutôt que d’aller en appel d’offres pour les travaux de pavage, on a maintenant les moyens d’exécuter nous même les travaux puisque nous avons prévu 26 semaines pour celui-ci grâce à l’ajout d’un horaire particulier. C’est sûr qu’on va payer l’asphalte, mais on utilisera nos ressources humaines », a expliqué le directeur général de la Ville, Jean Lacroix, qui était présent aux tables de négociations.
Un réaménagement de la structure des horaires a été prévu, dont l’ajout d’une plage horaire de fin de semaine, ce qui fera en sorte que du personnel sera en service sept jours sur sept.
« Chambly a un avantage, c’est notre personnel ! Les employés ont un sentiment d’appartenance très fort. Ils veulent participer à l’amélioration de la Ville », a continué le maire Denis Lavoie.
Ainsi, toutes les conventions collectives des syndiqués sous la juridiction de la Ville seront renouvelées, soit celle des 25 employés Cols bleus de la Ville ont conclu une entente qui couvrira une période de huit ans (jusqu’au 31 décembre 2020), celle des 34 Cols blancs jusqu’en 2017, celle des 10 brigadiers jusqu’en 2018 ainsi que celle des 48 pompiers (dont certains à temps partiel) jusqu’en 2015. « Je suis fier de pouvoir affirmer que depuis mon entrée en fonction en 2005, et ce, jusqu’en 2015, la paix syndicale règnera à Chambly, sans aucune journée perdue à cause d’un ralentissement au niveau du travail », a confié l’élu.
Un climat favorable à la négociation
Le maire a tenu à souligner le climat de franches négociations et l’absence de débordement disgracieux dans lesquels se sont déroulées les discussions menant aux ententes. « Les représentants syndicaux qui ont participé aux négociations se sont assis à la table en adoptant notre philosophie, celle du partenariat. On a voulu améliorer les conditions de leurs membres, qui sont aussi nos employés et dans la majorité, nos citoyens », a mentionné le maire.
Celui-ci a ajouté que les ententes respectent la capacité de payer de la Ville tout en se faisant en projection du développement de celle-ci. Pour ce faire, l’IPC (Indice des prix à la consommation a aussi été tenu en compte pour les augmentations salariales qui représentent par exemple, en moyenne 3,2 % par année pour les Cols bleus.
« Notre richesse, c’est nos employés. Ce sont eux qui donnent le service à la population », a conclu M. Lavoie en précisant que le milieu de travail devait être épanouissant et non contraignant.
Les contrats seront officialisés sous peu avec les signatures des conventions collectives dans les prochaines semaines.
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