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« Sensible à ta réalité », une campagne pour prévenir l'intimidation

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26 septembre 2012
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Par Yves Bélanger

« Sensible à ta réalité » voilà le titre de la campagne de sensibilisation s’adressant aux élèves, aux parents et au personnel du milieu scolaire que la Commission scolaire des Hautes-Rivières (CSHR) a lancée le lundi 24 septembre. Composée de trois volets distincts, cette campagne met l’accent sur la promotion des comportements éthiques et des bonnes pratiques pour prévenir l’intimidation et la violence

Pour Claude Boivin, directrice générale de la CSHR, prévenir et lutter contre l’intimidation et la violence, promouvoir des comportements éthiques, privilégier des attitudes responsables en lien avec l’utilisation des technologies, c’est l’affaire de tous. « À l’école, comme dans les autres volets de la vie de nos élèves, la collaboration étroite entre tous les acteurs impliqués est essentielle. »

Elle a poursuivi en soulignant que pour relever un défi aussi grand que celui de la lutte contre l’intimidation et la violence, il faut travailler en concertation avec une vision intégrée des approches et des actions. « Tous les acteurs doivent collaborer, animés du même esprit, pour que nos efforts portent leurs fruits car l’école a besoin des familles et de tout son réseau communautaire, elle n’y arrivera pas toute seule. »

Après l'adoption récente d'un code d’éthique à l’intention de son personnel et d'une nouvelle politique sur l’utilisation des technologies de l’information et des télécommunications par le conseil des commissaires ainsi que l'adoption par Québec d'un projet de loi visant à prévenir et à combattre l’intimidation et la violence à l’école, Mario Champagne, secrétaire général et directeur des communications à la CSHR, indique qu'il était devenu évident qu’une approche collective s’imposait pour répondre à la variété des besoins d’information que nous avions, comme le souligne Mario Champagne, secrétaire général et directeur des communications : « Regrouper nos actions autour d’un thème central commun nous a permis de personnaliser notre message pour nos différents publics tout en gardant un fil conducteur. »

Trois volets sous plusieurs formes

Au cours des prochaines semaines, le déploiement de la campagne se fera graduellement sur différentes plateformes de communication. La campagne se déclinera en trois volets : « Sensible à ta réalité » pour les élèves, « Sensible à votre réalité » pour les parents, et « Sensible à notre réalité » pour le personnel.

Andrée Bouchard, présidente de la CSHR, explique que des activités spécifiques sont prévues pour chacun des volets. « Par exemple, tous les établissements de la Commission scolaire recevront des affiches, ainsi qu’un signet qui sera remis à chaque élève. D’autres activités seront réalisées en étroite collaboration avec les équipes-écoles. »

Des communications ciblées à l’intention des parents sont également au programme pour les informer et pour leur permettre de mieux comprendre comment faire la différence entre un conflit et une situation d’intimidation, ce qu’est la gestion des conflits en milieu scolaire, quelles sont les actions et les interventions réalisées auprès de leurs enfants, etc. Un site internet de type portail présentant des ressources utiles pour les élèves et les parents sera également mis en ligne.

Quelques activités d’information sont aussi prévues pour accompagner le personnel. Un signet sera remis à chaque employé en rappel des valeurs de la Commission scolaire, et des formations sur l’éthique seront également offertes, en plus de la diffusion de capsules d’information portant sur le développement de bonnes pratiques en matière d’utilisation des technologies. « Investir en amont pour sensibiliser, informer et éduquer demande du temps et des efforts, mais c’est un placement très rentable », a conclu la présidente de la Commission scolaire des Hautes-Rivières.

La Commission scolaire indignée par le traitement médiatique dans le dossier d'une poursuite contre une de ses écoles

Le vendredi 21 septembre dernier, l’école primaire Micheline-Brodeur, à Saint-Paul d'Abbortsford, et la Commission scolaire des Hautes-Rivières (CSHR) ont fait l’objet d’un article publié à la « une » du Journal de Montréal à la suite du dépôt d’une poursuite intentée par les parents d’une élève qui a fréquenté cette école jusqu’en juin 2011.

Deux enseignantes et la directrice de l’école primaire Micheline-Brodeur ont été publiquement identifiées sans jamais que la journaliste ne communique avec elles ou avec la Commission scolaire pour connaître leur version des faits et, surtout, sans que les faits allégués n’aient été prouvés dans le cadre d’une enquête judiciaire.

« Nous désapprouvons ce traitement sensationnaliste et empreint de peu de sens éthique qui présente la version d’une seule partie pour une situation dont on ne connaît pas l’issue juridique. Nous dénonçons vigoureusement le fait que cet article ait entaché la réputation de personnes qui sont loin d’avoir été condamnées par les tribunaux », a déclaré Claude Boivin, directrice générale de la Commission scolaire des Hautes-Rivières dans un communiqué de presse acheminé au cours des derniers jours.

La présidente de la CSHR, Andrée Bouchard, indique quant à elle que ce genre de traitement dans un média à grand rayonnement tend à détruire ce que nous bâtissons avec tant d’efforts. « Un tel article a nécessairement des impacts importants sur le personnel des écoles qui s’investit chaque jour pour le mieux-être des jeunes qui lui sont confiés. Cela a des répercussions auprès de tous les professionnels et des intervenants qui travaillent avec nos enfants dans toutes les régions du Québec. »

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