C’est pas juste cute, ça peut sauver des vies », Lise Dion
En octobre, la Société canadienne du cancer (SCC) s’associe à nouveau à Lise Dion pour parler aux femmes de dépistage du cancer du sein. Tout au long du Mois de sensibilisation au cancer du sein, le réseau des pharmacies PJC Jean Coutu du Québec appuiera la SCC et mettra en vente le porte-clés Mémo-mamo de la Société canadienne du cancer au coût de 5 $ chacun.
Afin de dire aux femmes que le Mémo-mamo « C’est pas juste cute, ça peut sauver des vies », Lise Dion passe à l’écran… d’ordinateur dans une capsule vidéo humoristique de deux minutes disponible sur memomamo.ca. À chaque visionnement de la vidéo, Vichy versera $0,50 à la SCC.
La SCC rappelle qu’il est important de relayer la vidéo de Lise Dion pour plusieurs raisons. D’abord, près de 400 000 femmes admissibles au Programme québécois de dépistage du cancer du sein (PQDCS) ne passent pas une mammographie tous les deux ans. Si toutes les Québécoises ciblées passaient leur examen tel que prescrit, on estime qu’il y aurait 20 % moins de décès liés au cancer du sein. En 2012, 5500 Québécoises (22 700 Canadiennes) vont recevoir un diagnostic de cancer du sein; quelque 1350 Québécoises (5100 Canadiennes) mourront des suites de la maladie.
L'argent recueilli par la vente du Mémo-mamo servira à financer les multiples programmes et services de la SCC.
Le Mémo-mamo en quelques mots
Avec ses billes de tailles différentes, le Mémo-mamo de la SCC est un outil éducatif original qui illustre l’efficacité de la mammographie comme mode de dépistage du cancer du sein.
Procurez-vous au coût de 5 $ un Mémo-mamo de la SCC au comptoir des ordonnances des pharmacies PJC Jean Coutu du Québec ou dans le bureau de la SCC de votre région. Pour en savoir plus sur la santé des seins, communiquez avec le Service d’information sur le cancer au 1 888 939-3333 ou visitez cancer.ca.
Le cancer du sein en cinq questions
Pourquoi est-ce important de surveiller la santé de ses seins ?
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes au Canada, et la deuxième cause de décès par cancer chez les femmes, après le cancer du poumon. Heureusement, la survie cinq ans après le diagnostic ne cesse de s’améliorer, au Canada, elle est actuellement de 88 %, essentiellement parce que l’on détecte les cancers plus tôt et que les traitements sont plus efficaces. Bien que le Programme québécois de dépistage du cancer du sein s’adresse aux Québécoises de 50 à 69 ans, à tout âge, les femmes devraient connaître l’état normal de leurs seins et parler de tout changement à leur médecin.
Connaît-on les causes du cancer du sein ?
Les causes sont inconnues, mais on a identifié certains facteurs de risque. Le premier est sans contredit l’âge : 8 cas sur 10 surviennent chez des femmes de plus de 50 ans. Suivent les antécédents personnels : avoir déjà eu un cancer du sein ou avoir eu antérieurement une biopsie du sein révélant certaines anomalies. Du côté des antécédents familiaux, le risque est plus élevé chez une femme dont la mère ou la sœur a déjà été atteinte d’un cancer du sein avant la ménopause. Finalement, on remarque une légère augmentation du taux de cancer du sein chez les femmes qui suivent une hormonothérapie pendant plus de cinq ans. Retenons cependant que la majorité des femmes qui développent un cancer du sein ne présentent aucun facteur de risque autre que celui d’être une femme et d’avancer en âge.
Quels sont les avantages de participer au Programme québécois de dépistage du cancer du sein (PQDCS) ?
Les femmes qui acceptent d'y adhérer ont la chance de participer à un programme de qualité. Tout le personnel qui œuvre au PQDCS a reçu une formation de qualité qui est mise à jour régulièrement. L’année de leurs 50 ans, les femmes reçoivent une première lettre d’invitation qui sert de prescription de même qu’une lettre de rappel. Après avoir passé gratuitement leur mammographie, le résultat leur est envoyé et une copie est adressée à leur médecin. Par la suite, il y a un rappel systématique tous les deux ans. Celles dont les résultats nécessitent des examens complémentaires obtiennent un rendez-vous plus rapidement dans les centres d’investigation désignés. Malheureusement, quatre femmes sur dix ne participent toujours pas au programme. Il faut noter qu’en tout temps, une femme âgée de 50 à 69 ans qui n’a pas reçu de lettre peut communiquer avecle Centre de coordination des services régionaux du PQDCS de sa région pour s’inscrire au Programme.
Qu’est-ce que la mammographie ?
La mammographie est une radiographie à très faible dose des tissus du sein. Les clichés mammaires fournissent des images détaillées du sein sous différents angles. Le sein est d’abord placé entre deux plaques de compression en plastique, qui se referment l’une contre l’autre de manière à aplatir le sein. La compression des tissus mammaires permet d’obtenir des images plus claires tout en minimisant autant que possible la quantité de rayonnement utilisée. La mammographie permet de déceler des tumeurs bien avant qu’elles puissent être palpées.
Pourquoi certaines femmes restent-elles réticentes à passer une mammographie ?
La première raison est la peur d’avoir un cancer. Elles se disent : « Si je n’y vais pas, je n’apprendrai pas que j’ai un cancer du sein! » C’est oublier que plus la tumeur est petite et localisée, meilleures sont les chances de guérison. Il faut aussi noter que pour certaines femmes, la mammographie n’est pas très agréable et peut causer un certain inconfort, mais heureusement, les appareils ont été améliorés et la durée de compression nécessaire pour obtenir une image précise n’est plus que de 30 à 45 secondes, ce qui contribue à rendre l’examen moins pénible.
(Source : Société canadienne du cancer)
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