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Cinq autres médicaments contre le cancer maintenant accessibles

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15 novembre 2012
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Le ministre de la Santé et des Services sociaux, le docteur Réjean Hébert, a annoncé aujourd’hui que cinq autres médicaments pour le traitement du cancer, dont le caractère prometteur est reconnu par l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS), sont maintenant accessibles.

Trois d’entre eux seront remboursés dans le cadre du Régime général d’assurance médicaments. Il s’agit du Zelborafmc (vémurafénib), un nouveau médicament pour le traitement du cancer de la peau, et de deux médicaments pour le traitement de tumeurs neuroendocrines pancréatiques, le Sutentmc (sunitinib) et l’Alfinitormc (évérolimus). Ces derniers étaient déjà inscrits sur la liste, mais remboursés jusqu’ici dans le cadre d’autres traitements, comme par exemple pour le cancer du rein.

Deux autres médicaments oncologiques seront accessibles auprès des établissements de santé, soit l’Halavenmc (éribuline), utilisé pour le traitement du cancer du sein, et le Yervoymc (ipilimumab) pour le traitement du cancer de la peau.

De plus, le ministre profite de cette mise à jour des listes de médicaments pour y inscrire de nouveaux médicaments génériques. Ces nouvelles inscriptions permettront une économie annuelle d’environ 10 M$ dans le régime public d’assurance médicaments.

Les propositions d’entente toujours à l’étude

Rappelons que ces cinq médicaments avaient été gardés à l’étude par l’INESSS en octobre dernier afin que soit entreprise une étude des conditions favorables à une entente de partage des risques financiers avec les fabricants. Cette entente vise à réduire le coût de traitement afin d’atteindre un ratio coût-utilité acceptable. La conclusion de ce type d’entente constitue l’une des propositions que l’INESSS a rendues publiques le 21 septembre dernier dans son rapport Accessibilité à des médicaments anticancéreux à caractère jugé prometteur – État des lieux et bilan du projet pilote. Préoccupé cependant par les conséquences sur les personnes atteintes de cancer du délai imposé par le maintien à l’étude, le ministre a tenu à accélérer le processus décisionnel et a demandé à l’Institut de lui transmettre rapidement ses recommandations.

« Cette façon de faire exceptionnelle vise à rendre plus rapidement accessibles ces médicaments aux personnes atteintes de cancer. Je tiens toutefois à préciser que le rapport de l’INESSS est toujours en cours d’analyse au Ministère. J’ai d’ailleurs demandé que les propositions de l’INESSS soient étudiées en tenant compte de deux critères primordiaux, soit la transparence et l’équité entre les assurés du régime public et ceux des régimes privés d’assurance médicaments », a déclaré le ministre Hébert.

Soulignons que dans les autres provinces canadiennes où de telles ententes sont conclues, celles-ci ne s’appliquent qu’aux régimes publics. Or, le Québec a pour particularité d’avoir un régime universel à prestation mixte, public et privé. Dans ce contexte, il importe que le fruit de ces ententes de partage de risques financiers puissent bénéficier autant aux personnes assurées par la RAMQ qu’aux personnes couvertes par leurs assurances privées.

(Source : MSSS)

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