Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Hivernage réussi pour Évasion

durée 00h00
1 avril 2013
ici

commentaires

ici

likes

imprimante
email
Par Claudy Laplante-St-Jean

Malgré un hiver marqué par la neige et le froid, et malgré les pronostics catastrophiques de certains sceptiques, l'hivernage d'Évasion sur le bassin de Chambly s'est déroulé sans anicroche. Tellement que le voilier de 41 pieds est même devenu une attraction touristique dans le coin.

« En décembre, il y avait plein de monde qui m'arrêtait, le regard interrogateur, pour me poser des questions en me disant que je ne savais pas ce que je faisais. Même sur les forums de bateaux, les gens n'y croyaient pas. Au Salon du bateau et des sports nautiques de Montréal, les participants étaient vraiment surpris », raconte le capitaine du voilier, Marc Patenaude, en ajoutant que beaucoup de curieux ont pris des photos et des renseignements sur son aventure durant tout l'hiver.

Le passionné de voiles planifiait depuis des années de laisser son bateau à l'eau pour l'hiver. Le Carignagnois s'était même basé sur des expériences de navigateurs américains et ontariens pour préparer son Évasion à l'hivernage. Il avait choisi avec soin l'endroit où le voilier allait passer la saison froide.

« Ce n'est pas la glace qui est dangereuse. Ce qui est dangereux, c'est le mouvement des glaces et son expansion quand elle fond. J'ai choisi un endroit protégé pour laisser mon bateau », indique M. Patenaude en précisant qu'il est placé dans un secteur bien spécifique, où la glace gèle en premier et dégèle en dernier, loin des mouvements des glaces.

Le système écologique de tuyau bulle, qui empêche la formation de glace trop près du bateau a aussi bien fonctionné. En remontant, les bulles entraînent l'eau du fond qui est généralement à 4 degrés Celcius vers la surface, empêchant toute formation de glace épaisse autour du voilier bâti en 1975.

« Ce n'est pas une science exacte, c'est un art », raconte le principal intéressé en soulignant l'hiver qu'on a connu était probablement le pire pour tenter une expérience de la sorte, en raison des précipitations de neige, de la longue période de redoux et des records de froid, qui ont fait dégeler le bassin et regelé.

Celui-ci explique d'ailleurs qu'à ce moment-ci de l'année, les glaces devraient être disparues depuis déjà deux semaines. Toutefois, aussitôt que la température serait au-dessus de 0, il ne faudra que quelques jours pour dire adieu aux dernières traces de l'hiver.

En plus d'avoir pu passer du temps sur son bateau muni d'un poêle à bois cet hiver, M. Patenaude a évité plusieurs inconvénients en le laissant dans l'eau. « C'est toute une cabriole le sortir de là. Il faut une grue. Le mat fait plus de 60 pieds, il y a des risques de le briser. Il peut aussi tomber lors du transport », précise-t-il en ajoutant que certaines marinas ont aussi connu des incendies dans le passé, brûlant tous les bateaux rangés là-bas. « Les gens ne réalisent pas qu'à l'intérieur du bateau, c'est comme un chalet. Il y a une magie incroyable. On se sent au bout du monde, mais on est à côté ! »

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 15h00

Étude: le privé en santé augmente le taux de mortalité, des experts inquiets

Des experts s'inquiètent de la direction que prend le Québec en faisant appel de plus en plus au secteur privé pour offrir des soins à la population (soins qui sont souvent financés par le public). Une nouvelle étude de l'IRIS montre que les pays avec une plus grande présence du privé en santé ont des taux de mortalité plus élevés et une espérance ...

Publié hier à 18h00

Les aliments ultratransformés prennent de plus en plus de place, selon des études

La planète consomme de plus en plus d'aliments ultratransformés et les conséquences pour la santé sont désastreuses, prévient une série de trois articles publiée par le prestigieux journal médical The Lancet et à laquelle a contribué un chercheur de l'Université de Montréal. Le premier article examine ainsi les preuves scientifiques selon ...

Publié hier à 15h00

Protection du climat: le Canada au bas du classement

Le Canada occupe le 61e rang sur 67 du classement de l’Indice de performance climatique (IPC) 2026, publié par les organisations Germanwatch, Climate Action Network et NewClimate Institute, mardi. Le Canada a amélioré son classement d’une position dans la dernière année, passant du 62e au 61e rang. «Mais ce changement de rang ne s’explique ...