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La Corporation de parents perd en Cour

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4 juin 2014
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Par Claudy Laplante-St-Jean

ÉDUCATION - Après plus de 16 mois de conflit, le jugement de la Cour supérieure est tombé, le 3 juin. La Commission scolaire des Patriotes (CSP) ne sera pas obligée de demander le renouvellement du statut d'école à vocation particulière de l'école de la Roselière ni de faire une consultation publique sur le sujet, tel que le demandait la Corporation de parents.

«Vu la nature du litige et des enjeux et considérant les parties en présence, la requête en injonction permanente et jugement déclaratoire amendée sera rejetée sans frais», indique le document de 25 pages que la CSP a fait parvenir au Journal.

L'honorable juge Chantal Masse a ainsi donné raison à la CPS en se prononçant en trois temps sur les questions en litige. Rappelons que le conflit qui oppose la Commission scolaire et les parents perdure depuis janvier 2013, alors que la CSP annonçait le retrait de la pédagogie Waldorf de l'établissement chamblyen en raison de «manquements importants» démontrés dans un rapport.

Manifestations, contre-rapport; les parents ont depuis tenté de faire renverser la vapeur. Ils souhaitaient que la CSP demande au ministère de renouveler la demande d'approbation pour maintenir le projet particulier de pédagogie. En mai 2013, la Coalition apportait le dossier en Cour et se dotait de Julius Grey pour défendre sa cause devant les tribunaux. Les auditions entre les deux partis se sont terminées en décembre.

Surpris, mais surtout déçu

De son côté, Frederik Boivin, demandeur dans le dossier et membre de la Corporation de parents, a avoué être un peu surpris de la décision, mais surtout déçu.

«Tout au long des procédures en Cour, on a eu le sentiment que le juge prenait pour nous. On avait une bonne cause, bien montée, avec un bon avocat», confie le papa de deux petites filles.

Ce dernier ajoute toutefois que même s'ils n'ont pas gagné leur cause, le fait que la requête soit rejetée sans frais est une petite victoire en soi.

Quant à la possibilité de continuer en appel, M. Boivin a ajouté que la décision n'était pas encore prise et le serait après une consultation auprès des membres de la Corporation. «On va se rencontrer la semaine prochaine pour en discuter. Mais, ce sont des très gros frais», continue-t-il.

Depuis la rentrée scolaire, Frederik Boivin et sa conjointe louent un chalet à Waterville, en Estrie, où l'école des Enfants de la terre enseigne la pédagogie Waldorf à leurs deux filles. Le couple de Carignan continuera de parcourir la centaine de kilomètres qui séparent les deux villes pour que leurs deux filles continuent de recevoir la pédagogie. 

Au moment d'écrire ces lignes, la Commission scolaire n'était pas en mesure de répondre à nos questions.

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