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La Fraternité des policiers demande la démission de Diane Lavoie

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23 juillet 2014
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Par Annabelle Baillargeon

QUOTAS. La Fraternité des policiers Richelieu–Saint-Laurent (FPRSL) exige que Diane Lavoie démissionne de son poste de présidente du conseil d'administration de la Régie intermunicipale de police Richelieu–Saint-Laurent.

Comme l’a rapporté Radio-Canada le 23 juillet, la Fraternité a fait parvenir une lettre expliquant cette demande aux maires des régions qui siègent au sein du conseil d’administration du corps policier.

Le président de la FPRSL, Jacques Desrosiers, ne digère pas les commentaires tenus par la mairesse de Beloeil. « Si elle croit vraiment que les policiers sont payés à ne rien faire, elle n’a plus la légitimité de diriger la Régie. Les propos qu’elle a tenus sont inacceptables. »

Considérant qu’aucune nouvelle information n’ait été ajoutée au dossier, le service des communications de la Ville de Beloeil affirme que la mairesse n’émettra aucun commentaire à ce sujet.

Diane Lavoie avait créé des remous récemment dans les médias, avançant qu'un quota de contraventions imposé permettrait aux agents moins performants d'être plus efficaces.

La FPRLS espère que le conseil d'administration de la Régie se ralliera à sa position et demandera la démission de Mme Lavoie. M. Desrosiers estime que les membres sont des gens réfléchis et a bon espoir que sa cause sera entendue. Advenant le cas contraire, la Fraternité évaluera la situation en temps et lieu.

Diane Lavoie doit encourager ses employés plutôt que les dénigrer! Jacques Desrosiers, président de la Fraternité

Une mesure qui ne fait pas l’unanimité

La Fraternité estime que les quotas mineront la crédibilité du travail des agents de la paix.

La direction de la Régie estime pour sa part qu’un quota vise à augmenter la sécurité des citoyens. Ainsi, les agents affectés à la circulation doivent respecter un barème de 1,3 constat à l’heure, ce qui équivaut presque au même nombre que le total émis présentement dans les trois secteurs desservis par la Régie.

L’inspecteur-chef à la direction du service de police, Yanic Parent, avait récemment admis que l'aspect financier avait influencé cette décision.

« La Régie est financée en partie par les constats d’infraction. Mais cette mesure va au-delà du côté monétaire. Nous avons rédigé cette directive constatant l’état des choses. On sort d’une longue négociation de la convention collective et d’un long conflit de travail. On constate que cela a pu affecter le rendement et il faut réajuster les objectifs. »

Depuis, quelques agents ont pris l’initiative de remettre le communiqué émis par la Régie expliquant le nombre de constats à donner, en plus des contraventions aux usagers de la route. Cette initiative menée par certains policiers vise à informer les citoyens de la situation.

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