Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Réforme éducation: deux villes passeraient de la CSP à la Commission scolaire Marie-Victorin

durée 16h07
20 novembre 2014
ici

commentaires

ici

likes

imprimante
Sébastien Roy
email
Par Sébastien Roy, Journaliste

Deux villes de la Commission scolaire des Patriotes (CSP), soit Boucherville et Saint-Bruno-de-Montarville, seraient rattachées à la Commission scolaire Marie-Victorin à l’occasion de la rencontre des présidents et directeurs généraux des commissions scolaires membres de la FCSQ qui se déroule actuellement à Québec.

Ce changement prendrait effet dès juillet 2016. Le reste du territoire ne serait pas touché et demeurerait au sein de la CSP. Aucune autre ville ne serait ajoutée à son territoire. Selon les données du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS), le nombre d’élèves de la CSP diminuerait ainsi de 31 500 à environ 28 400. C’est ce qu’a rendu public le ministre Yves Bolduc.

Toutefois, il a mentionné que ces changements ne sont pas définitifs pourraient être modifiés à la suite des discussions avec les commissions scolaires, mais que les fusions auront lieu.

Ces deux villes comptent dix écoles primaires, trois écoles secondaires, un point de service du Centre de formation du Richelieu et le centre administratif. Ces écoles accueillent présentement des élèves provenant de plusieurs autres villes qui demeureront au sein de la CSP. La Commission constate déjà que ce projet de scénario aura un impact significatif sur toute l’organisation et entend le faire valoir auprès des instances concernées.

Selon un communiqué envoyé l’organisation gouvernementale, il faudra construire au moins une école secondaire pour accueillir les élèves des autres villes qui fréquentent actuellement les écoles de Boucherville et Saint-Bruno-de-Montarville, ce qui représente «des dépenses substantielles de fonds publics en période d’austérité.»

Les prochaines étapes prévoient un projet de loi qui sera déposé par le ministre en février 2015 pour qu’il soit adopté avant le 30 juin 2015. L’entrée en vigueur de cette nouvelle loi et des nouveaux territoires est prévue pour 1er juillet 2016.

Pour la présidente de la CSP, Hélène Roberge, ce scénario est inacceptable. «C’est tout à fait illogique, quels seront les impacts pour les élèves des autres villes qui fréquentent les écoles secondaires de Boucherville et Saint-Bruno-de-Montarville», se questionne-t-elle.

Elle se préoccupe aussi des coûts associés à une telle opération : «Pourquoi réduire la taille de la commission scolaire qui présente la meilleure performance au Québec pour le coût de ses dépenses administratives par élève.»

La Commission scolaire des Patriotes mentionne également qu’elle a réussi à baisser ses frais de gestion centraux, tout en continuant à accueillir un plus grand nombre d’élèves chaque année. De plus, ils sont de plus en plus nombreux à décrocher un diplôme d’études secondaires.

Dès les prochains jours, Mme Roberge entreprendra les représentations et les démarches nécessaires afin de proposer des ajustements au scénario proposé par le ministre.

 

SOURCE: communiqué

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 11 décembre 2025

Les pharmaciens d'hôpitaux et en CHSLD votent pour des moyens de pression

En colère face à l'inaction du gouvernement dans les négociations pour renouveler leur entente de travail, les pharmaciens d'établissement ont voté à 99 % en faveur d'un mandat pour mettre en œuvre des moyens de pression au moment qu'ils jugent opportun. Près de 1200 pharmaciens qui travaillent en milieu hospitalier ainsi que dans les CHSLD et ...

Publié le 11 décembre 2025

L'ARC recrutera 1700 employés pour ses centres d'appels

L’Agence du revenu du Canada (ARC) cherche à embaucher ou à réembaucher environ 1700 employés pour ses centres d'appels au cours des prochains mois afin de gérer l'afflux d'appels pendant la prochaine saison des impôts. Melanie Serjak, sous-commissaire adjointe à l'ARC, a déclaré mercredi aux journalistes que l'agence visait à atteindre un total ...

Publié le 10 décembre 2025

Selon une étude, la crise du logement coûte 2 milliards $ par année en coûts de santé

La crise du logement coûte, au bas mot, quelque 2 milliards $ annuellement au système de santé du Québec, selon les calculs de l’Observatoire québécois des inégalités. C’est là la grande conclusion du deuxième volet d’une vaste étude économique de l’Observatoire intitulé «Les coûts en santé du manque de logements adéquats». En septembre dernier, ...