La CAQ veut valoriser la profession d'enseignant
Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en éducation et député de Chambly, Jean-François Roberge, constate l’incohérence du gouvernement libéral en ce qui concerne la valorisation de la profession enseignante.
Alors que le ministre de l’Éducation veut, d’un côté, attirer les meilleurs candidats dans les facultés d’enseignement, de l’autre côté, le président du Conseil du trésor gèle les salaires des professeurs et veut augmenter la taille des classes.
Selon le porte-parole caquiste, le gouvernement s’apprête à détériorer les conditions d’apprentissage des élèves et les conditions de travail des enseignants. «En augmentant la taille des classes et en ne tenant plus compte des difficultés des élèves dans la formation des groupes, il rend le travail des enseignants impossible», se désole Jean-François Roberge.
Si le député de Chambly considère que le ministre de l’Éducation fait un pas dans la bonne direction en proposant de rehausser les exigences pour être admis dans les facultés d’enseignement, il trouve cependant qu’il passe à côté d’un élément fondamental.
«À la Coalition, ça fait quatre ans qu’on dit deux choses : augmentons les exigences et valorisons la profession. On constate que le gouvernement ne fait que la moitié du chemin. Il veut sélectionner les meilleurs candidats, mais il oublie d’abord de les attirer vers la profession, en la valorisant et en la rendant plus attrayante», conclut-il.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.