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Police municipale à Chambly: Jean-François Roberge interpelle la ministre de la Sécurité publique

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3 juin 2015
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À l’occasion d’un point de presse tenu en début de semaine, le député de Chambly, Jean-François Roberge, s’est exprimé sur le dossier de la création d’un corps policier municipal à Chambly, demandée par la Ville mais récemment rejetée par le ministère de la Sécurité publique.

Celui-ci, rappelant que cette demande reçoit un appui fort de la population, s’est positionné en faveur de la création d’un tel corps policier, tout en dénonçant la fermeture d’esprit du ministère.

Le rôle de député, a rappelé M. Roberge, est avant tout d’être à l’écoute de la volonté de ses concitoyens, et de les représenter à Québec. Or, dans ce dossier, le député constate que la demande formulée par la Ville de Chambly est forte de l’appui de ses habitants. «Lors des dernières élections municipales, l’actuel maire de Chambly, M. Denis Lavoie, a fait de la création d’un corps municipal un enjeu majeur de sa campagne», rappelle le député. «Il représente ainsi clairement la volonté des citoyens de Chambly de se doter d’une police de proximité», analyse le député. La Ville de Chambly, outre ses citoyens, bénéficie également de l’appui des municipalités de Richelieu et de Saint-Mathias-sur-Richelieu, expose-t-il.

En ce sens, M. Roberge enjoint la ministre de la Sécurité, Lise Thériault, à reconnaître la réalité locale et à négocier de bonne foi avec la Ville de Chambly afin de faire avancer le dossier le plus rapidement possible. Il déplore le refus exprimé par son ministère à la Ville de Chambly, exprimé par une courte missive expédiée à la municipalité. «Il s’agit d’un refus laconique, qui ne fait mention d’aucune raison valable pour justifier cette décision», regrette le député.

M. Roberge déplore également la fermeture d’esprit de la ministre à ce sujet. «J’ai rencontré la ministre à deux reprises pour faire avancer ce dossier, et désire poursuivre les démarches en ce sens. Malheureusement, celle-ci se refuse maintenant à tout dialogue sur le sujet, prétextant qu’il s’agit d’une affaire qui se retrouve actuellement devant les tribunaux. Justement, pourquoi ne pas privilégier un règlement politique à un règlement judiciaire», se demande le député.

Malgré tout, le député reste optimiste quant à la réalisation d’un corps municipal à Chambly. «Je veux croire que le ministère de la Sécurité publique respectera la volonté légitime des citoyens des villes de Chambly, de Richelieu et de Saint-Mathias d’avoir une police de proximité. Je demeure convaincu qu’une solution avantageuse pour tous se dégagera de ce dossier, et je ne ménagerai aucun effort pour parvenir à cette fin», conclut M. Roberge.

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