Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Papillomavirus : les principaux symptômes

durée 20h39
5 juin 2018
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante

Texte commandité
 

Maladie sexuellement transmissible, le papillomavirus touche principalement les jeunes avant 35 ans. Il est heureusement éliminé spontanément par l’organisme au bout de 12 mois pour 3 personnes sur 4. C’est ce que l’on appelle la période de clairance. En cas de persistance, plusieurs évolutions sont possibles en l’absence de traitement, dont le cancer du col de l’utérus chez la femme ou de l’anus chez l’homme. Quelles sont les causes et les symptômes du papillomavirus ?

Les causes

Le papillomavirus est présent partout, on estime que 90 % de la population en est porteuse au moins une fois dans sa vie. Deux formes existent : le papillomavirus bénin, type condylome, et le papillomavirus malin, en particulier le HPV 16 et 18 qui, associés, peuvent évoluer vers des lésions cancéreuses.

Les deux seules formes de prévention possibles sont le préservatif, pour éviter le contact avec les lésions, et la vaccination qui protège des formes malignes. En Suisse, même la population masculine est vaccinée. En Australie, le papillomavirus a été éradiqué grâce au vaccin.

Les symptômes

La période d’incubation varie de 3 mois à deux ans. Durant cette période, aucun symptôme n’est perceptible, son évolution est silencieuse.

Ensuite, les symptômes sont visibles sur la peau et les muqueuses. Mais, ils sont parfois invisibles pendant des années. Dans ce cas, il n’y a ni multiplication, ni contagion.

Parmi les différents symptômes apparents, on trouve :

  • Des verrues de couleur brune sur les mains,

  • Des verrues plantaires douloureuses parsemées de petits vaisseaux sanguins coagulés à la surface,

  • Des verrues planes chez les enfants, localisées sur le visage, le cou, la poitrine ou les zones de flexion,

  • Des condylomes vénériens, ou verrues génitales. Il s’agit là des HPV 6 et 11 à bas risques. Ils sont bénins dans 90% des cas. Ils sont principalement localisés sur la vulve, le pénis, le périnée et l’anus des hommes et des femmes. Parfois, il y en a sur les cuisses et dans la bouche. Ils sont indolores mais manifestent des signes d’alerte importants.

  • Un regroupement de cellules au sein de l’utérus détectable grâce au frottis. Dans ce cas, il faut passer une colposcopie dans une clinique médicale à Montréal pour vérifier la nature des modifications morphologiques. Un colorant permet de voir précisément les lésions et leur forme au microscope et une biopsie, indolore, est pratiquée pour analyse.

Le délai entre l’infection par le papillomavirus à haut risque (HPV 16 et 18) et le cancer de l’utérus est de 20 à 30 ans. Encore une fois, tous n’évoluent pas vers cette voie. Le traitement des lésions par laser permet de s’en débarrasser, mais la surveillance par frottis est indispensable.

 

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


durée Hier 15h00

Près de 80 % des Québécois veulent une loi sur le don d'organes

Alors que l'Assemblée nationale se penche sur des façons d'améliorer la performance du Québec en matière de don d'organes et de transplantation, un nouveau sondage révèle que près de 80 % des Québécois sont favorables à l'adoption d'une loi pour y arriver.  Selon la directrice générale de Transplant Québec, Martine Bouchard, cela démontre ...

durée Hier 12h00

La crise du logement est liée à la pénurie de main-d'œuvre en construction

Résoudre la pénurie de main-d'œuvre dans le secteur de la construction sera essentiel pour augmenter l'offre de logements disponibles sur le marché, soutiennent des experts, alors que l'agence nationale du logement du Canada continue de prévoir des niveaux de mises en chantier inférieurs à la demande. Selon la Société canadienne d'hypothèques et ...

17 avril 2024

Les mini-hôpitaux axés sur les besoins des aînés pour désengorger les urgences

À mi-chemin entre un groupe de médecine de famille (GMF) et un hôpital, le gouvernement du Québec a clarifié mercredi son modèle de mini-hôpitaux privés qui se concentrera sur les besoins des aînés.  Deux mini-hôpitaux, qui ressembleront à des cliniques spécialisées en gériatrie, verront le jour dans les régions de Montréal et de Québec.  Le ...