Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

COVID-19

Fin des tests PCR à la frontière : une décision qui redonne un élan à l’industrie touristique

durée 15h00
17 février 2022
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
Jean-Francois Desbiens
email
Par Jean-Francois Desbiens, Journaliste

L'Alliance de l'industrie touristique du Québec souligne dans un communiqué qu’elle se réjouit de l'annonce du gouvernement fédéral de retirer à partir du 28 février l'exigence pour les voyageurs de passer un test PCR afin de revenir à un mode de dépistage aléatoire des voyageurs qui entrent au pays.

Même si ce test doit continuer d'être fait avant le départ, cet assouplissement répond aux demandes faites par l'industrie afin de simplifier la vie des voyageurs et d'assurer une relance durable du tourisme.

Afin de favoriser la fluidité des déplacements, l'Alliance estime que des mesures de contrôle claires, uniformisées et stables doivent être établies entre les provinces canadiennes et idéalement au sein des pays du G20.

La mise en place d'un test de dépistage rapide, simple et abordable demeure donc la voie à privilégier pour une première étape afin de simplifier la vie des voyageurs. La deuxième étape selon l’organisme, lorsqu'elle sera possible, sera de retirer toutes exigences pour les voyageurs pleinement vaccinés.

Visiteurs et recettes

Rappelons qu'en 2019, le Québec arrivait au deuxième rang parmi les provinces canadiennes pour le nombre de visiteurs et au troisième rang pour les recettes touristiques.

La part des touristes provenant des marchés hors Québec représentait 24 % du volume total et permettait d'enregistrer 53 % des dépenses touristiques totales.

Le secteur engrangeait des retombées de 16,4 milliards de dollars, ce qui représente 2,5 % du PIB du Québec.

« Les partenaires de l'industrie du tourisme ont été conscients et solidaires de l'importance de protéger la santé des populations tout au long de la pandémie, affirme Martin Soucy, le président-directeur général de l'Alliance de l'industrie touristique du Québec. Aujourd'hui, il faut aller de l'avant et apprendre à vivre avec le virus dans cette nouvelle réalité. Pour maintenir notre position concurrentielle sur les marchés internationaux, reconquérir le cœur des touristes et revaloriser les centaines de milliers d'emplois dans le secteur, il importe de simplifier la vie des voyageurs et des entrepreneurs touristiques. Cela est fondamental pour redonner un véritable élan à une industrie qui génère des retombées directes de plusieurs milliards de dollars en plus de stimuler directement l'économie et la fierté de nos villes et de nos régions. En ce sens, nous accueillons l'allègement des mesures aux frontières avec satisfaction et soulagement après des mois de restrictions. »

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


durée Hier 18h00

Les mini-hôpitaux axés sur les besoins des aînés pour désengorger les urgences

À mi-chemin entre un groupe de médecine de famille (GMF) et un hôpital, le gouvernement du Québec a clarifié mercredi son modèle de mini-hôpitaux privés qui se concentrera sur les besoins des aînés.  Deux mini-hôpitaux, qui ressembleront à des cliniques spécialisées en gériatrie, verront le jour dans les régions de Montréal et de Québec.  Le ...

durée Hier 14h30

Institut de la statistique: l'âge moyen à la paternité était de 33,8 ans en 2022

La paternité est de plus en plus tardive au Québec. L'âge moyen à la paternité était de 33,8 ans en 2022, alors qu'il était de 30,3 ans en 1976, indique mercredi l'Institut de la statistique du Québec. À titre de comparaison, pour les femmes, l'âge moyen à la maternité était de 31,1 ans en 2022, alors qu'il était de 27,3 ans en 1976. Le nombre ...

15 avril 2024

Héma-Québec met en valeur ses bénévoles pour la Semaine de l'action bénévole

À l'occasion de la Semaine de l'action bénévole qui s'amorce dimanche, Héma-Québec souhaite mettre de l'avant la contribution des milliers de bénévoles qui participent à la collecte de produits sanguins dans la province.  Parmi eux figure Nicolas Bergeron, 24 ans, qui s'implique dans l'organisme depuis maintenant six ans. Il a effectué son ...